mardi 14 janvier 2020


Le patriarche Daniel :

 « La pénitence n’est pas un simple regret émotionnel »



14 janvier 2020 par Jivko Panev Orthodoxie.com

« La pénitence n’est pas un simple regret émotionnel, je suis désolé pour ce que j’ai fait, mais c’est un changement du mode de penser, de parler et de faire », a expliqué le patriarche Daniel dans son homélie le dimanche après le Baptême du Seigneur. Le texte de l’Évangile de ce jour présente le début de la prédication du Seigneur.

 À partir de ce moment, Jésus commença à proclamer : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est proche » (Matth. IV, 17). Le patriarche a mentionné que la pénitence à laquelle fait référence le Sauveur, le Christ, présuppose un changement de vie. « La vie vécue dans la désobéissance au Seigneur se change en une vie vécue dans l’obéissance au Seigneur. La vie vécue dans des actes mauvais se change en vie vécue dans les bonnes actions ». 

Dans ce contexte, le patriarche a expliqué comment commence la renaissance spirituelle de l’homme pécheur. « Par la foi en Christ, par la pénitence et en recevant le saint Baptême au nom de la Très sainte Trinité », car les « saint Mystères du Baptême et de la Pénitence sont les sources de la lumière et de la joie pour la vie chrétienne ». Du fait que nous avons été baptisés au nom, dans la lumière et l’amour de la Très sainte Trinité, le patriarche a exhorté à ce que « tout le temps de notre vie » nous glorifiions le Père, le Fils et le Saint-Esprit, par la pensée et la parole, par la prière et les bonnes œuvres.

 Offrant un exemple spirituel, le patriarche a réitéré les paroles de saint Antoine le Grand, que celui-ci a prononcées avant la mort : alors qu’on lui demandait « Si vous aviez vécu plus longtemps, qu’auriez-vous fait ? », le saint n’a pas développé un programme social ou culturel, mais a répondu « Si je vivais plus longtemps, j’aurais appris à mieux me repentir ». Et c’est ce qu’il a dit après des décennies  de lutte spirituelle, de jeûne et de prière ».  

À la fin de son homélie, le patriarche a précisé que la pénitence doit être « un nettoyage permanent » des péchés commis en pensée, parole, et en acte, pour recevoir « le salut et la sainteté » comme des dons du Royaume de Dieu.