lundi 30 janvier 2023

 

PAROLE SUR LA MORT 3/9



CHAPITRE III : DE L'ÂME APRES SA SÉPARATION D'AVEC LE CORPS

 

Ce texte est proposé aux chrétiens orthodoxes qui fréquentent régulièrement les offices de l'Eglise ainsi que les sacrements, qui ont une vie de prière intérieure et qui ont un père spirituel chez qui ils se confessent régulièrement. Pour les autres, nous craignons qu'il provoquera chez eux des réactions négatives et pourraient être perturbés dans leur psyché.

Il pourrait-y avoir des passages difficiles qui, probablement, vont heurter la sensibilité de notre entendement humain. Prière de garder à la mémoire la pensée que Christ est venu sauver ceux qui espèrent en Lui, que la vie a jailli du tombeau et le Seigneur nous l'a accordée par le Saint baptême et les sacrements de l'Eglise.

Pour notre édification et notre salut, les saints pères ont exposé les circonstances qui entourent le départ de l'âme du corps. Citons la troisième catéchèse de Saint Théodore le Studite : « Frères ! Resterons-nous toujours ici? Non ! Malheur, frères ! Quel terrible mystère que la mort ! Comme nous devons être vigilants, repentants, raisonnables, et penser qu'aujourd'hui même la mort nous attend, la séparation de l'âme et du corps, la venue des anges, et je ne parle pas de celle des démons. Ces derniers s'approchent de ceux qui se sont laissé entraîner par les passions. Pensez quelles peines et quelles souffrances suscitent leur vue, quand retentit l'ordre : âme, sors ! Pour ceux qui quittent leur corps, les bonnes œuvres et la pureté de conscience sont un grand secours. L'obéissance procure à l'âme beaucoup de hardiesse, l'humilité une grande consolation, les larmes du secours, la patience de l'aide. Les bonnes œuvres chassent les démons, et les adversaires bredouilles laissent la place aux anges qui entraînent l'âme vers le Sauveur. Mais l'âme qui a transformé les passions en habitude et s'est laissée vaincre par le péché est saisie d'effroi. Les démons triomphent et entraînent la maudite vers les souffrances de l'enfer souterrain, vers les ténèbres du tartare ».

samedi 28 janvier 2023

 

PAROLE SUR LA MORT 2/9



CHAPITRE II : LA REVELATION SUR LE PARADIS ET L’ENFER

 

Ce texte est proposé aux chrétiens orthodoxes qui fréquentent régulièrement les offices de l'Eglise ainsi que les sacrements, qui ont une vie de prière intérieure et qui ont un père spirituel chez qui ils se confessent régulièrement. Pour les autres, nous craignons qu'il provoquera chez eux des réactions négatives et pourraient être peturbés dans leur psyché.

 

Il pourrait-y avoir des passages difficiles qui, probablement, vont heurter la sensibilité de notre entendement humain. Prière de garder à la mémoire la pensée que Christ est venu sauver ceux qui espèrent en Lui, que la vie a jailli du tombeau et le Seigneur nous l'a accordée par le Saint baptême et les sacrements de l'Eglise.

jeudi 26 janvier 2023

 

PAROLE SUR LA MORT 

Partie 1/9


Nous remettons en ligne ce texte, avec la bénédiction du Hiéromoine Nicodème  (9 chapitres), publié en Janvier 2012 sur le site : 
Spiritualite-orthodoxe.blogspot.com

Nous vous proposons le fameux traité sur la mort de saint Ignace Briantchaninov Evêque du Caucase et de la Mer Noire, écrit au milieu du 19ème siècle.


Ce fameux traité est précieux puisqu'il expose d'une façon méthodique et selon les témoignages des saints pères de l'Eglise orthodoxe, ainsi que de la tradition liturgique, les enseignements relatifs à la double nature de l'homme, à la séparation de cette double nature par la mort, à l'état de l'âme après la mort et ce qui pourrait lui advenir comme bonheur ou malheur, suite à ce qu'elle aurait choisi comme principe de vie durant son séjour terrestre.

Ce texte est proposé aux chrétiens orthodoxes qui fréquentent régulièrement les offices de l'Eglise ainsi que les sacrements, qui ont une vie de prière intérieure et qui ont un père spirituel chez qui ils se confessent régulièrement. Pour les autres, nous craignons qu'il provoquera chez eux des réactions négatives et pourraient être perturbés dans leur psyché.

Nous publierons successivement les neuf chapitres de ce traité et nous avertissons les lecteurs qu'il pourrait-y avoir des passages difficiles qui, probablement, vont heurter la sensibilité de notre entendement humain. Prière de garder à la mémoire la pensée que Christ est venu sauver ceux qui espèrent en Lui, que la vie a jailli du tombeau et le Seigneur nous l'a accordée par le Saint baptême et les sacrements de l'Eglise.

A noter cependant, que ce que l'on appelle "Les visions de Theodora", sur les épreuves que son âme a subies à sa sortie du corps, (les douanes), ont été critiquées par plusieurs théologiens contemporains, du fait que les sources utilisées, on sait maintenant que leur origine est douteuse et nous prions les lecteurs de relativiser leur portée.

Nous notons aussi que Saint Ignace dans sa façon d'écrire et son style direct, prononce des jugements radicaux sur différents états et sujets. Là aussi il convient de relativiser puisque ce style était bien répandu en Russie au 19ème siècle.

Ceci dit, ce traité reste unique pour parler de la mort d'une façon méthodique et exhaustive. On peut en tirer beaucoup de leçons pour nous préparer à ce moment fatidique de notre vie, puisqu'il est enrichi de l'expérience des saints et des citations bibliques.

Que par les prières de Saint Ignace Dieu nous fasse miséricorde. Amen.

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« Que tu te souviennes tous les jours de ta vie, du jour où tu sortis du pays d'Egypte »
(Dt. 16, 3)

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mercredi 25 janvier 2023

 

Un peu d'histoire...

Monastère Orthodoxe de la Fraternité Saint Michel à Lissac (43) : 21 janvier 2023 :

 Journée de Souvenir et de Supplication pour le Salut de la France et de son Peuple


Pour avoir plus de détails sur l’événement du 21 janvier sur l’execution du Roi Louis XVI , je vous conseille cet excellent article du site du monastère orthodoxe de le Fraternité Saint Michel.





 » Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’Histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’ y a plus de Roi. Il n’y a pas plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes « . L’homme révolté, la pléiades de Albert Camus.

mardi 24 janvier 2023

 

Page histoire : "c'est quoi l'histoire"...

petit rappel : 

 Il était une fois sur une autre planète….


 

Alliance franco-russe

Source : Vikidia…




Un vitrail réalisé en 1895, il célèbre l'alliance franco-russe de 1893. Église de Forcelles-Saint-Gorgon en Meurthe-et-Moselle. À gauche un soldat français, à droite un soldat russe.

L'alliance franco-russe, est une alliance entre la République française et l'empire russe. Elle a été définitivement conclue en 1893. Les deux pays cherchaient à sortir de leur isolement diplomatique, face à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie. Cette alliance peut paraître surprenante, car elle se fait entre la France, régime républicain de démocratie parlementaire, héritier des traditions révolutionnaires de la Révolution française et du Premier Empire et la Russie qui est un régime absolutiste et violemment hostile aux idées issues de la Révolution française.

 

Les nouveaux martyrs russes

 – La Sainte Famille Royale





La Famille Impériale :

L’Empereur ou Tsar Nicolas II , Fils du Tsar Alexandre III et Marie Feodorovna

L’Impératrice ou Tsarine Alexandra Feodorovna , née Alix de Hesse-Darmstadt , femme de Nicolas II

La Grande Duchesse Olga , Fille ainéé

Grande Duchesse Tatiana , Deuxième Fille

Grande Duchesse Maria , troisième fille

Grande Duchesse Anastasia , Quatrième fille

Grand Duc et Tsarévitch Alexis ou Alexeï

Romanov est le nom sous lequel est désignée la dynastie russe qui a régné de 1613 (Michel Fédorovitch) à 1762 (Élisabeth Petrovna). La maison des Holstein-Gottorp, une branche de la maison d’Oldenbourg, son héritière par les femmes, lui a succédé en relevant le nom de Romanov. Elle a été renversée, en mars 1917 (selon le calendrier grégorien), par la révolution de Février, qui marque le début de la révolution russe.

 

Les nouveaux martyrs russes 

– La Duchesse Sainte Elisabeth Feodorovna

source : Citations Orthodoxes

 



Seconde fille du grand-duc Louis IV de Hesse et de la princesse Alice du Royaume-Unis, fille de la reine Victoria, elle reçoit le prénom de sa grand-mère paternelle, Élisabeth de Prusse. Son prénom rend également hommage à une ancêtre de la Maison de Hesse : Sainte Élisabeth de Hongrie. En famille, elle est surnommée « Ella ».

Bien qu’étant une des plus nobles et anciennes maisons d’Allemagne, la famille d’Élisabeth a un train de vie plutôt modeste. Les enfants nettoient eux-mêmes leurs chambres tandis que leur mère confectionnent les vêtements de toute la famille. Élisabeth grandit dans un foyer heureux et influencé par les habitudes britanniques, et l’anglais est sa langue maternelle. Les enfants parlent en anglais avec leur mère, et en allemand avec leur père.

vendredi 20 janvier 2023

  

Anniversaire du Martyre du Roi Louis XVI

Il y avait à la skite de Gethsémani,

avant la révolution russe,

une icône du Roi-Martyr Louis XVI

 

Icône du roi-martyr Louis XVI

samedi 14 janvier 2023

 

Déclaration de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) sur la fin de vie, adoptée le jeudi 12 janvier 2023



L’AEOF est interpelée par le grand débat national sur la fin de vie ouvert par le Président de la République et qui pose la question d’une éventuelle légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté en France. Une telle évolution, si elle se précise, constitue un vrai sujet de préoccupation pour les orthodoxes qui y voient un changement de paradigme juridique et du système de valeurs qui est le nôtre.

Plutôt qu’une évolution, il s’agit là d’une rupture. En effet, l’avis consultatif n°139 du comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) du 13 septembre 2022 a envisagé, pour la première fois, même si c’est sous certaines conditions strictes et pour autant que le législateur en décide, la possibilité « d’un accès légal à une assistance au suicide » pour les malades atteints « de maladies graves et incurables provoquant des souffrances réfractaires et dont le pronostic vital est engagé à moyen terme ».

Il est important de rappeler dans ce contexte que les lois actuelles sur le droit des malades et la fin de vie, les lois « Léonetti » de 2005 et « Claeys-Léonetti » de 2016, constituent de l’avis d’un grand nombre de praticiens, des lois sages et d’équilibre, en ce sens qu’elles n’entraînent pas ce changement radical qui nous ferait passer de « l’accompagnement de la fin de vie » vers un système qui « mettrait fin à la vie ».

Qu’on le veuille ou non, l’éthique a une portée métaphysique. Une lame de fond voudrait faire table rase de cette dimension, ce qui ouvrirait la voie à un « droit de donner la mort ». La vie n’est plus considérée alors comme donnée. Cette élasticité des valeurs nous semble dangereuse. Les médecins eux-mêmes se disent soucieux de ce déplacement de curseur et de ses implications éthiques et pratiques. Il est de notre rôle, en tant que pasteurs, de le rappeler. Les évêques orthodoxes de France souhaitent ainsi mettre en relief quelques convictions fondamentales de la foi chrétienne telle qu’elle est enseignée et vécue par l’Église orthodoxe :

   • Mourir fait partie de la condition humaine marquée par la chute d’Adam, mais la vie d’une personne humaine ne peut pas se réduire à la mort qui aurait le dernier mot. La condition humaine devrait toujours être envisagée à la lumière de la Résurrection du Christ. La riche Tradition de l’Église orthodoxe ne cesse de le montrer par son enseignement théologique et par l’ensemble des pratiques ecclésiales et liturgiques. Selon la théologie orthodoxe, l’objectif final de toute vie est la communion éternelle avec Dieu, or celle-ci est indissociable de la relation profonde et attentive que tout être humain (peu importe son état de santé mentale, physique ou autre) a avec l’ensemble de la création divine (les autres êtres humains, mais également, avec les animaux, les plantes, etc.). Il est vrai, qu’en considérant la vie comme un don éternel de Dieu, la mort reste un dernier ennemi. Or celui-ci a été vaincu une fois pour toute par la mort et la résurrection du Christ. Depuis, la mort est transformée en un « passage » bienvenu, qui nous guide vers la vie éternelle de communion joyeuse qui ne connaîtra ni fin ni souffrance ni séparation.

  • Dieu est le créateur de la vie et toute vie est l’œuvre de Dieu. Dès lors, ni la vie ni la mort ne nous appartiennent. Dans cette perspective, il semble clair qu’il ne faudrait pas s’acharner à prolonger artificiellement la vie par une thérapie médicalisée pour éviter la mort biologique, ni l’abréger afin d’éviter tout contact avec l’angoisse suscitée par la mort. Les questions qui se posent en ces moments difficiles ne sont souvent pas d’ordre purement médical ou biologique, mais touchent à l’ensemble de la condition de vie d’un être humain. L’anthropologie chrétienne ne se lasse pas de répéter que la personne humaine souffrante reste une personne humaine qui transcende les données du mesurable, car elle est « à l’image et à la ressemblance » de Dieu tri-unique, un mystère que la science ne pourra jamais circonscrire dans sa totalité. C’est cette participation à la vie divine instaurée par l’incarnation du Christ et l’Église – son Corps, qui empêche de pétrifier l’homme, de le chosifier en produit moral ou physique et de l’humilier.

 • La souffrance, subie ou observée, des personnes qui sont en phases terminales purifie l’éthique abstraite et normative de tous les éléments théoriques et juridiques qui la réduisent à une simple morale, pour en faire essentiellement un acte d’amour et une expérience spirituelle. Selon le philosophe et théologien orthodoxe Nicolas Berdiaev (1874-1948), « en plaçant l’homme au-dessus de la dialectique du bien et du mal, le christianisme accomplit la plus grande révolution de l’histoire, mais (que) la chrétienté n’a pas toujours été capable de l’assumer ».

• Les communautés ecclésiales devraient donc porter une attention particulière aux personnes souffrantes et malades. Elles devraient également rechercher parmi les voies existantes ou en créer de nouvelles pour repenser et renforcer ses pratiques du soin. Elles peuvent non seulement prier pour les personnes malades, mais mettre en place des aumôneries, là où elles n’existent pas, ou renforcer davantage l’action de celles qui existent, où les personnes formées pourraient accompagner de près les personnes souffrantes ainsi que leurs proches. Dans cette perspective, les aumôniers chrétiens pourraient renforcer les rangs de ceux qui œuvrent dans les soins palliatifs. Ils pourraient ainsi être à l’écoute des questions et des peurs qui accablent les personnes en fin de vie et leur épargner le sentiment de solitude et d’abandon. Ils pourraient aider à la préparation à une mort où les valeurs premières, c’est-à-dire spirituelles, seraient respectées, à savoir, que le malade puisse maintenir autant que possible une relation consciente et personnelle avec Dieu et avec le monde qui l’entoure, qu’il puisse se confesser et communier une dernière fois, et qu’il se sache accompagné par la présence, l’amour et la prière de ceux qui le remettent doucement et paisiblement entre les mains de Dieu.

 Que nous soyons croyants ou non, la vie demeure un mystère pour tous. La limite de la vie aussi. Toute évolution législative qui supprimerait cette distinction fondamentale entre le laisser-mourir et le faire-mourir constituerait un abîme remettant en cause les convictions fondamentales de nombreuses personnes.

Tout en renouvelant leur confiance dans le développement de l’intelligence scientifique et de l’éthique qui l’accompagne, comme un don de Dieu, les évêques orthodoxes de France rappellent cette conviction fondamentale qui est la leur : le Seigneur est le Maître de la Vie.

Source : AEOF

mercredi 11 janvier 2023

 

Ta croix est ton sceau

Tout comme dans un document, lorsque le sceau n'est pas correctement placé, le document n'est pas valide, donc et une croix que nous ne faisons pas correctement n'est pas une croix ! Cela doit être fait correctement! D'abord le front, puis l'abdomen, puis les 2 omoplates. La croix que nous faisons, symbolise notre propre crucifixion, la crucifixion de nos passions et de notre volonté. Malheureusement, la plupart des gens ne connaissent pas le pouvoir de la croix et font une croix qui n'en est pas une. Ils bougent leur main comme s'ils remuaient ou battaient l'air. C'est un blasphème de faire ainsi !

 

Prédicateur Dimitrios Panagopoulos (1916-1982)

Site foi orthodoxe .org

vendredi 6 janvier 2023

 

 

La Mémoire de la Mort



 Chaque soir, dans nos prière, nous lisons cette prière de saint Jean Chrysostome :  Seigneur, donne-moi des larmes, le souvenir de la mort et la componction. et de saint Jean Damascène :  Maître ami de l’homme, ce lit ne va-t-il pas déjà devenir mon tombeau ?  A chaque saint office, nous prions pour “une fin de vie chrétienne, paisible, sans douleur, sans honte, une bonne défense devant le redoutable tribunal du Christ”.


 C’est-à-dire que nous prions à la fois pour que Dieu nous donne le souvenir de la mort et que déjà, de fait, dans ces prières, l’Eglise nous fait souvenir de la mort. C’est de cette mémoire de la mort qu’il va être question maintenant, pour tenter d'éclaircir pour moi-même et pour vous de quel type de mémoire il s’agit, dans quel but, par quels moyens.

 

LE MYSTÈRE DU REPENTIR




Le Mystère du Repentir est un rite sacré dispensateur de grâce, dans lequel, après que le fidèle ait offert le repentir de ses péchés, la rémission des péchés lui est octroyée par la miséricorde de Dieu, par l'intermédiaire d'un pasteur de l'Eglise, selon la promesse du Sauveur.

lundi 2 janvier 2023

 

Sur la circoncision spirituelle du cœur

 (Saint Grégoire Palamas)


Par Saint Grégoire Palamas


Même lorsque votre corps ne fait rien, le péché peut être actif dans votre esprit.

Lorsque votre âme repousse intérieurement l'attaque du malin au moyen de la prière, de l'attention, du souvenir de la mort, de la tristesse et du deuil selon Dieu, le corps aussi prend sa part de sainteté, ayant acquis la liberté des mauvaises actions.

C'est ce que le Seigneur voulait dire en disant que quelqu'un qui nettoie l'extérieur d'une coupe ne l'a pas nettoyé à l'intérieur, mais nettoie l'intérieur, et toute la coupe sera pure (Matthieu 23 :25-26).

« Efforcez-vous autant que vous le pouvez de vous assurer que votre travail intérieur est conforme à la volonté de Dieu, et vous vaincrez les passions extérieures ». (Abba Arsenios, Apophthegmata Pateron).

Si la racine est sainte, les branches le sont aussi (Jean 15 :5). Si le levain est saint, la pâte l'est aussi (Galates 5 :9).

« Marchez selon l'esprit », dit Paul, « et vous n'accomplirez pas les convoitises de la chair » (Galates 5:16).

Le Christ n'a pas aboli la circoncision juive mais l'a accomplie. Lui-même dit : « Je ne suis pas venu abolir la loi, mais l'accomplir » (Matthieu 5.17).

Comment a-t-il fait cela? C'était un sceau, un signe et une manière symbolique d'enseigner comment couper les mauvaises pensées dans le cœur.

Les Juifs ont été reprochés par les prophètes d'être incirconcis dans leur cœur (cf. Jérémie 9:26; Romains 2:25).

L'homme regarde la personne extérieure, mais Dieu regarde le cœur, et s'il est plein de pensées mauvaises ou mauvaises, cet homme mérite que Dieu se détourne de lui.

C'est pourquoi l'apôtre nous exhorte à prier sans colère ni doute (1 Timothée 2:8).

Pour nous apprendre à lutter pour la circoncision spirituelle de nos cœurs, le Seigneur proclame bienheureux les cœurs purs et les esprits pauvres.

Il souligne que la récompense de cette pureté de cœur est de voir Dieu, et Il promet le royaume des cieux aux pauvres (Matthieu 5 :8, 3). Par les pauvres, il entend ceux qui vivent modestement et dans le besoin.

Mais ce ne sont pas seulement de telles personnes qu'il appelle bienheureuses, mais aussi celles qui leur ressemblent en esprit, celles qui, à cause de leur humilité intérieure de cœur et de leur bon dessein, ont arrangé leur vie extérieure en conséquence.

Il interdit non seulement le meurtre mais la colère, et nous ordonne de pardonner de tout notre cœur à ceux qui pèchent contre nous. Il n'acceptera pas non plus le cadeau que nous offrons à moins que nous ne soyons d'abord réconciliés les uns avec les autres et que nous n'abandonnions pas la colère (Matthieu 5:21-24).

Extrait de l'Homélie du quatrième dimanche de Carême, à Saint Grégoire Palamas : Les Homélies  (Editions du Mont Thabor, 2009).

dimanche 1 janvier 2023

 

L'année 2022 qui nous a quittés il y a quelques heures a mis à rude épreuve l'humanité, qui essaie toujours de se tenir debout sur ses deux pieds.

Pour nous chrétiens, les difficultés sont des occasions de sanctification, et n'oublions pas que les peines et les épreuves sont le chemin des saints.

Le but du chrétien est unique : devenir un saint !

Source: Romfea.gr