Office à notre Père parmi les Saints Marc,
Métropolite d'Ephèse, le Confesseur.
Dont on célèbre la mémoire le 19 janvier /1 février
ou le 23 juin / 6 juillet, jour de sa dormition.
***
Grandes Vêpres
Lucernaire : 8 stichères .Ton 4
Illuminé dès
le sein maternel, lorsque tu réalisas avec bon sens l'inconstance des joies
terrestres, leur corruption et leur vanité, alors, haïssant le monde avec tous
ses attraits et ses amusements, tu te précipitas vers le divin schème,
transformant les maladies en douceurs, les vigiles en réjouissance et repos, le
gîte à même le sol et la veille toute la nuit en véritable plaisir plein
d'agrément, le jeûne en délice, l'abstinence en allégresse.
Ultime
stratège de l'Eglise, trompette retentissante, tonnerre divin, instructeur de
la piété, fin connaisseur de la perfection des dogmes sacrés de la foi,
théologisant la descente de l'Esprit Saint en tant que maître et instructeur,
invincible défenseur et représentant des saints Conciles et du très saint
Symbole, qu'il soit loué comme il lui est dû.
Grand
luminaire de l'univers, lorsque tu t'es levé de l'orient en te réjouissant
lumineusement, comme un preux, de parcourir la voie du Seigneur, et que tu as
vogué vers l'occident, alors tu as dardé tes rayons sacrés, illuminant ainsi les
fidèles, mais foudroyant comme l'éclair ceux qui étaient tombés dans des
inventions iniques et anti canoniques touchant au très sacré Symbole de foi et
refusaient de s'en repentir.
Tu es devenu
le temple très sacré de l'Esprit Saint, ô Marc digne de toute louange, en
illuminant ton esprit entier par l'éclat des vertus. C'est pourquoi, maintenant
que tu te tiens avec les anges en présence de ton Créateur, prie pour ceux qui
célèbrent avec foi ta mémoire toute vénérable afin qu'ils soient délivrés de la
corruption et des malheurs.
Ayant
fructifié, ô Vénérable, le talent que tu as reçu des mains du Créateur de tous,
tu es sagement entré, ô digne de tout chant, dans la joie de ton Seigneur,
comme un bon serviteur et un très fidèle domestique, et maintenant prie pour
ceux qui célèbrent avec foi ta mémoire toute vénérable afin qu'ils soient
délivrés de la corruption et des malheurs.
Nous
exaltons Marc, qui a proclamé jusqu'aux confins du monde le Saint Esprit tirant
l'existence de la Personne Paternelle et non pas également du Fils, les deux
n'étant pas Principe, mais l'unique principe des deux autres étant le Père, Lui
qui est source de toute Divinité et seul sans principe.
Gloire..., ton 1
Observant ta vie semblable à celle des anges,
ô Marc théophore, comme en image, nous voyons en toi le premier homme qui,
avant la transgression, était de peu inférieur aux anges; car, ayant corrigé la
meurtrissure infâme infligée par la transgression et conservé l'image par
l'accomplissement parfait des Commandements, tu es revenu plus que tout autre à
la ressemblance divine, et tu as parfaitement resplendi par la bonne confession
et théologie de notre pieuse foi devant les rois, les persécuteurs et le monde
entier. C'est pourquoi la nature humaine, se glorifiant par tes bienfaits,
l'univers s'émerveillant de ton amendement et l'Eglise du Christ se trouvant
ornée de tes instructions pleines de sagesse, tous ensemble maintenant
t'offrent leur allégresse et nous, raffermis par toi, te chantons avec ardeur :
prie pour que nous soyons gardés dans ta bonne confession.
Maintenant ...
Theotokion,
dogmatique du même ton.
Parémies [cf lectures
pour hiérarque(s) ]:
1. Sagesse
de Salomon 4: 7-15 : Le juste, même s'il meurt avant l'âge
&
2. Proverbes : 10:7,6,3,13-16 etc &La mémoire du juste s'accompagne
&
3. Proverbes10:31-32; 11:1-12 : La bouche du juste répand la
sagesse &
Apostiches, ton 5
Réjouis-toi, astre de l'Eglise, pour laquelle le Christ Grand-Prêtre et premier
Pontife a versé Son Sang, Lui que tu as su plus que d'autres imiter, ô sage,
tout à fait prêt suivant tes forces à livrer ta vie pour ton troupeau et te
consacrant à combattre les bouches infidèles : tu as couvert de honte le piège
des beaux discours par une théologie parfaite et la sagesse de l'Esprit, au
sujet duquel se déroulait le combat.
Verset :Ma bouche va faire entendre la sagesse...
Réjouis-toi luminaire universel, toi qui conduis ceux qui
veulent diriger le navire raisonnable de leur l'âme vers le grand et bon havre
sans tempête, toi qui montres la foi orthodoxe immaculée, délectes de la grâce
et mènes aux dogmes salutaires des fondements de la foi. Réjouis-toi luminaire
tout étincelant, par qui les paroles des Pères ont été exposées sans altération
à tous ceux dont les yeux intérieurs n'étaient pas enténébrés comme chez les
déchus.
Verset : La bouche du juste médite la sagesse
Réjouis-toi, ô vase de la sagesse, que tu as chérie, et que
tu as su acquérir comme épouse et compagne; réjouis-toi fleuve des Saintes
Ecritures, imposant et intarissable, d'extrême pureté, et accessible à tous;
réjouis-toi paisible dépositaire des paroles qu'ont composées à l'unisson les
Docteurs sur la procession de l'Esprit, et glaive au double tranchant qui, par
la grâce de la théologie, coupe à la racine les langues coupables d'innovation
; réjouis-toi, mélodie suave à la fluence du nectar.
Gloire..., ton 6
Le très saint Esprit, qui depuis ton enfance, a demeuré dans ton cœur, a habité
joyeusement en toi, comme en un temple mystique, et t'a fortifié dans ton
combat contre les puissants de ce monde et dans ton triomphe, c'est Lui qui t'a
préparé à prendre courage en Lui au sein de l'univers, et à pieusement
théologiser Sa sainte existence provenant du Père, à lutter pour le saint
Symbole de foi, écrit par la grâce de Celui qui vient du Père, à affermir par
le monde entier les âmes des éponymes du Christ dans la foi véritable transmise
par les Pères, et à effrayer et couvrir de honte, par la puissance des paroles
que tu as proclamées, ceux qui ont déchu de notre foi, hier comme aujourd'hui.
C'est pourquoi, prie ardemment pour l'Eglise, nous te supplions, ô Marc
théophore digne à jamais d'être chanté.
Maintenant ...Theotokion du même ton.
Tropaire ton
8
Précepteur
de l'orthodoxie, champion face aux innovations, degré de la foi, luminaire de
l'Eglise, sceau divinement inspiré des saints Docteurs, très sage Marc, tu as
tout illuminé de tes écrits, lyre spirituelle, prie le Christ Dieu de sauver
nos âmes.
+++
Matines
premier Cathisme : ton 8, "Sagesse et Verbe " (de Manuel)
A la source de sagesse tu t'es totalement abreuvé les lèvres, le cœur et l'esprit, ô sage, et de là tu as tiré les flots de l'enseignement dont, en étanchant les âmes, tu perfectionnes les fidèles et te révèles règle des dogmes divins : tu as reconnus le Père comme Principe unique du Fils et de l'Esprit et source de la Divinité ; ô Marc bienheureux à jamais, prie le Christ Dieu d'accorder la rémission des péchés à ceux qui célèbrent avec amour ta sainte mémoire.
Cathisme : ton 8, "Sagesse et Verbe " (de Jean
Eugénikos)
Ayant aimé comme Salomon la sagesse, tu t'es fais l'émule de Joseph pour la
vertu, de Moïse pour l'innocence, d'Elie pour le zèle divin, de David pour la
douceur, de Paul pour le prêche, de Jean pour la théologie d'en Haut, et comme
sage donc tu as confondu les faux sages, comme vertueux tu t'es préservé très
pur, innocent et doux, réduisant mentalement en cendre par ton zèle les traîtres
à la foi et prêchant l'unique piété.
Après le psaume 50, stichères ton 6 (de Manuel)
Tu as répandu la grâce de tes lèvres, ô notre Père Marc,
flambeau divinement inspiré, et tu as été le luminaire de l'Eglise du Christ,
enseignant tes brebis spirituelles à croire dans la Trinité consubstantielle en
une seule Divinité.
Canons pour le saint Pontife Marc d'Ephèse
Premier canon de sire Jean Eugénikos le Nomophylaxe Ton 4
[acrostiche : Que son frère de naissance soit comme de coutume une même bouche, chante sire Jean. ]
Ode 1
Hirmos : J'ouvrirai ma bouche…
Tire mon esprit des penchants terrestres et matériels, ô Sagesse hypostatique
de Dieu le Père, Toi qui maintiens le ciel et la terre, et donne-moi la parole
à moi qui couronne Ton célébrant.
La grâce de paroles plus douces que le miel, d'une manière inspirée de Dieu, a
envahi ton âme sanctifiée, et réalisé un étrange délice, douceur commune aux
fidèles, nourriture salvifique.
Tu as resplendi depuis l'orient comme un magnifique luminaire de vie guidant le
monde, tu t'es levé comme un géant très majestueux et tu as illuminé les
confins du monde par le rayonnement de tes paroles, divin Marc.
Tes lèvres au divin parler et ta voix distillant le miel ont été une bouche de
la grâce, ta langue sanctifiée s'est manifestée comme le roseau du scribe, elle
composait la sagesse, répandant la grâce.
Theotokion : Esprit céleste, âme pure et exaltée, révélation des pensées et des
écritures secrètes, contrée de la sagesse, le chœur des esprits avec la Mère de
Dieu t'a reçu.
Autre canon
de Manuel, Grand Rhéteur de la Grande Eglise, ton 8
[acrostiche
: je chante Marc, le très fameux hiérarque d'Asie. ]
Hirmos : Le Pharaon
persécuteur …
Devenu en raison de ta bonté le réceptacle de l'éclat sublime des vertus, ô
Marc, tu as illuminé le troupeau du Christ. C'est pourquoi, maintenant que tu
es passé à la lumière sans crépuscule, inspire à ceux qui chantent ta divine
mémoire la parole qui resplendit de grâce, ô glorieux.
Tandis que je m'efforce de parvenir à des louanges dignes de toi, bienheureux,
la source des paroles de tes divins amendements apparaît trop profonde mais,
Père, par tes prières donne-moi une grâce et une force égale à l'amour.
En temple très saint des grâces divines, d'où se révèlent à tous ceux qui
vivent dignement les parfums mystiques à la gloire et à la louange de la
Trinité incréée, notre Dieu unique en Sa nature, que soit loué le très
vénérable Marc.
Theotokion : Jadis les regards sanctifiés des prophètes te contemplèrent à
l'avance, ô Pure, comme la montagne spirituelle, le buisson inconsumé et la
porte non franchie, l'arche et le réceptacle de la manne ; et nous, nous te
proclamons avec foi en vérité Génitrice de Dieu, épouse de Dieu.
Ode 3
Ouvrant les abîmes de ta sagesse et de ta connaissance divines, tu as abreuvé
toute la terre, théologisant d'une manière très orthodoxe l'existence du Saint
Esprit provenant seulement du Père.
Le zèle pour la maison du Seigneur, le zèle des dogmes patristiques, étreignant
ton cœur sanctifié, a aussi réchauffé ta langue vénérable pour pourfendre les
innovations.
Ayant affronté placidement les plus grandes luttes et nécessités, et choisi la
vertu et la piété des Pères, tu as hérité maintenant de la plus grande gloire
aux cieux.
Grand luminaire, pour ceux qui sont sur mer, grand astre vivant dans le monde,
lumière douce et toute délectable, sel vigoureux de la terre, arbre de la
connaissance divine, admirable Marc, sois couronné.
Theotokion : Tu as renouvelé la nature humaine décrépie, ô toi Génitrice de
Dieu, en enfantant le Créateur de tous, devenu pour tous homme d'une manière
surnaturelle suivant Sa nature immatérielle.
Autre canon
:
Tu t'es révélé miroir reflétant l'éclat de l'Esprit Tout-Créateur, bienheureux,
illuminant la plénitude des fidèles, par tes enseignements sans égarements, et
les entraînant à chanter la Trinité incréée.
Discourant au sein de l'assemblée conciliaire, tu as confirmé l'existence de
l'Esprit Saint comme procédant de la Personne du Père, et tu as réjouis, ô
Marc, l'ensemble des fidèles.
Trompette ouïe de tous, instrument musical, langue mue par l'Esprit au son
délectable, source remplie de la grâce de la sagesse véritable, que soit
aujourd'hui loué le très vénérable Marc.
Theotokion : Merveille inexplicable
en toi, Toute Pure ! car tu as enfanté ineffablement le Dieu de tous et tu es
restée Vierge après l'enfantement, c'est pourquoi nous t'honorons comme
véritable Génitrice de Dieu.
Kondakion,
ton 4 (Manuel)
Par
l'agencement très sage de tes paroles, ô tout bienheureux, tu as fermé toute
bouche blasphématrice et tu as illuminé les fidèles de cette divine annonce
d'honorer la Trinité dans l'identité de nature.
Sedalen,
ton 8 (Jean Eugenikos)
Survolant comme une abeille la prairie sacrée et le paradis, en vérité
florissant, des écrits de l'Esprit et des premiers Pères saints, proclamateurs
et instructeurs des fondements de la foi, ô Vénérable, tu y a butiné la rosée
agréable et parfumée dont tu as produit les rayons de la foi et le miel de la connaissance,
qu'en recevant pour leur santé tous, rois comme simples, te chantent leur
gratitude, ô très sage : prie le Christ Dieu d'accorder la rémission des péchés
à ceux qui célèbrent avec amour ta sainte mémoire.
Gloire… et
maintenant : Theotokion.
Ode 4
Tu t'es montré courageusement dès l'enfance un remarquable et victorieux
combattant contre le Malin prince de ce monde, et contre les innovations de
l'égarement tu as ensuite fait la guerre.
Employant contre l'égarement l'arme redoutable et le signe de la croix, tu as
comme Moïse divisé la mer des passions, et tu y as également noyé tes
adversaires.
Tournant dès l'enfance tout ton désir vers le Christ, ô digne à jamais de
louanges, vers le délice inhabituel, vers la délectation de l'âme, vers
l'ineffable bonté, tu as méprisé les douceurs de ce monde.
Les signes intérieurs des mœurs divines et angéliques de ta très lumineuse âme
sainte, c'est la splendeur et l'aspect divin de ton visage qui
l'indiquaient.
Theotokion : Tu as ouvert la porte du Paradis qu'avait fermée la désobéissance,
ô très Pure, en te préparant à l'ardente obéissance aux commandements de ton
Créateur et tu t'es révélée la voie de la Vie.
Autre canon
:
ô très bienheureux, la grâce a ruisselé des tes lèvres et tu as illuminé le
firmament de l'Eglise par la suavité de tes divins jugements.
Tu es devenu le temple sacré de l'Esprit saint, dégageant pour tous le divin
parfum de la théologie, ô sanctifié.
Ta lumineuse mémoire resplendit et illumine les pensées de ceux qui louent avec
amour la perfection de ta théologie.
Theotokion : Tu as surpassé l'armée des esprits immatériels, ô Pure, en
enfantant Celui qui a donné l'existence à tout et nous a délivrés de
l'égarement.
Ode 5
Tu t'es offert toi-même tout entier en sacrifice agréable à Dieu, Lui qui a été
enseveli pour nous, ton corps pour embellir le temple, ton cûur pur pour
l'autel, ton âme comme immolation à l'éclat lumineux.
Tu as fui très vaillamment les troubles de l'existence, tu as tout rejeté,
bienheureux, intelligemment, afin d'acquérir l'unique chose très vénérable,
l'unique perle du Christ, et tu as thésaurisé l'illumination divine et la
connaissance de Dieu.
Estimant petites et indignes les souffrances de ce siècle présent en
comparaison de la gloire lumineuse et divine à venir qui ne cessera point, tu
as supporté fermement et valeureusement toutes les tentations avec Paul,
bienheureux.
L'unique Souverain et Maître t'a donné force invincible et puissance pour
t'opposer totalement au serpent, et de manière définitive contre la maligne
confusion dans la foi et la transgression des dogmes.
Theotokion : le sanctuaire appauvri de la sainte épouse du Fils de Dieu,
l'Eglise du Christ, ô sainte Vierge toute Pure, est rétabli et restauré
lumineusement dans sa gloire paternelle selon ta grâce, par ton Marc.
Autre canon
:
Au milieu de l'Eglise tu as chanté suavement une hymne inspirée par Dieu :
enseignant que le Père est seul auteur de la Divinité, car engendrant le Fils
et dispensant le Saint Esprit, ô très glorieux.
Suivant les paroles des Pères et le raisonnement divin, ô bienheureux, tu as
proclamé le Fils et le Saint Esprit égaux en dignité au Père, car ayant leur
existence du Père, comme Principe, dont l'Un et l'Autre proviennent
ensemble.
Theotokion : Réjouis-toi, échelle de Jacob, par qui Dieu est descendu et a mené
la nature mortelle à la gloire céleste, ô épouse divine, réjouis-toi allégresse
des Anges, espérance de tous les fidèles et ferme refuge.
Ode 6
Par la grâce de l'Unique qui affermit ceux qui espèrent en Lui, tu as écrasé la
tête des iniques violateurs qui haïssent les hommes, et par le glaive de
l'Esprit, tu as tranché les langues des introducteurs d'innovations.
Toute la terre chante et la mer s'émerveille, l'Eglise proclame tes miracles et
des hymnes de victoire et se réjouit, tous ses adversaires mis en déroute, ô
très sage.
Tels les flots aurifères du Nil, tels les plus suaves miels apparaissent les
flots qui se déversent comme un nectar de ta langue au parler divin, extrayant
pour tous les dogmes orthodoxes.
Theotokion : Tu as enfanté nouvellement un enfant, le Fils intemporel du Père,
ô Toute Pure, tu es devenue la plus vénérable de la création, car tu as
manifesté à la création le Créateur de tous.
Autre
canon
Ayant hérité des prédicateurs du Christ la foi inentamée, tu l'as conservée
intacte, ô glorieux, devant les pouvoirs, sans t'effrayer en rien des intrigues
italiennes.
T'étant écarté de l'infâme confusion, ô très bienheureux, tu es parti dans une
situation spirituelle et joyeuse, où tu contemples la lumière du triple soleil,
demandant pour nous la grâce.
Tu nous as expliqué le sens des pieux dogmes et tu as vaillamment pourchassé
ceux qui prétendaient à l'identité de l'essence et de l'énergie, car c'est la
distinction suressentielle de l'essence, ô bienheureux,
Theotokion : Le Puissant a fait pour toi des grandes chose, ô Toute Pure, te
trouvant au milieu des ronces toi le lys, par lequel Il a rempli toute la
création du parfum de la Divinité.
Kondakion ton 8 (de Jean Eugenikos)
Ayant reçu
en ton cœur les écrits divinement sages des théologiens, en divin prédicateur
des vérités, tu as proclamé la procession du Saint Esprit comme il convenait, ô
digne à jamais de louanges, et tu as scellé le très saint Symbole : c'est
pourquoi nous chantons : réjouis-toi, Marc au divin parler !
Ikos.
L'ange se tenant jadis avec crainte devant la Mère de Dieu lui annonça de se
réjouir : et moi seul de ceux qui te contemplent supérieur à la nature tel un
ange, en tant qu'homme je m'émerveille et te chante avec amour ceci : Réjouis-toi,
réceptacle de la sainte pureté; réjouis-toi, trésor de la sagesse divine;
réjouis-toi, sceau des saints théologiens; réjouis-toi, aboutissement des Pères
instructeurs; réjouis-toi, abîme insondable des méditations spirituelles;
réjouis-toi vaste océan des écrits mystiques; réjouis-toi, car tu t'es révélé à
l'Eglise une grande lumière; réjouis-toi car jusqu'à ce jour tu couvres de
honte les contradicteurs; réjouis-toi, source des dogmes de la foi;
réjouis-toi, immolateur des artifices d'innovation; réjouis-toi, par qui nous
sommes tous affermis; réjouis-toi, par qui la vérité resplendit; réjouis-toi,
Marc au divin parler !
Ode 7
L'hiver
rigoureux des tentations n'a pas ébranlé les colonnes indestructibles de ta
forteresse, ni au commencement, ni plus tard: car tes pieuses actions et
paroles étaient comme fondées fermement sur le roc.
Voyant souillée cette pure tunique du Christ qui doit être conservée intacte,
elle que le Christ a amendée de Son Sang et a donnée à l'Eglise, tu as gémi et
tu es hardiment entré dans le combat.
Armé de réflexions immuables, lorsque survint l'épreuve au sujet de Dieu et des
dogmes de la foi, comme un lion tu as mis en déroute et défait de ton royal
rugissement les bataillons des innovateurs.
Par l'allégresse et l'amendement de tes mœurs, la splendeur de tes paroles et
la sainteté de ton existence, tu as attiré tout homme comme le fait l'aimant
pour le fer, ô divinement sage, et ton exploit fut à la gloire de Dieu.
Theotokion : Le genre humain corrompu par la morsure du serpent, en enfantant
le levain de vie qui donne le souffle à tous, tu l'as vivifié, édifié et rendu
participant du paradis, ô Génitrice de Dieu.
Autre canon
:
Tu es monté dans l'allégresse vers la lumière du triple Soleil et tu te
délectes de Sa communion, car, en enseignant de manière orthodoxe sur terre, tu
as révélé à tous : béni soit le Dieu de nos Pères.
De l'unique Hypostase du Père ont resplendi hors du temps le Fils et l'Esprit :
Celui-là par l'engendrement, Celui-ci par la procession : voilà ce que tu as
dogmatisé et comment tu as affermi les fidèles à chanter : béni soit le Dieu de
nos Pères.
Tu as proclamé à tous la divine procession du Consolateur comme provenant
seulement du Père, comme Principe, ô sage, et tu as couvert de honte les opinions
délétères des marchandeurs du divin, qui ne savaient pas chanter : béni soit le
Dieu de nos Pères.
Theotokion : La nature mortelle a été libérée de l'antique malédiction par ton
fruit, ô Génitrice de Dieu, et rendue digne de la sainte bénédiction, ce
pourquoi elle glorifie et chante en clamant : béni soit le Dieu de nos Pères.
Ode 8
Le grand architecte de tout, qui maintient et conçoit toute chose, Celui qui
préparait, ô bienheureux, ta confession générale toute pieuse, t'a édifié comme
instructeur, père et pasteur commun à tous et ferme champion.
L'artifice sophistique des adversaires des dogmes s'est révélé flèches
puériles, jeu d'enfant, tissage d'une toile d'araignée et la force de leurs
langues s'est épuisée contre ta langue mue par Dieu, ô divin interprète, et
théologique
Elevant les yeux de la pensée et tendu tout entier vers le Seigneur afin de
détruire ainsi le puissant, et de sauver les gens pieux, tu as trouvé le
champion invaincu, qui t'a donné la parole, à toi son digne héraut plein de
force.
En offrant en retour à Dieu l'amour du prochain et la bienfaisance, tu as reçu
une récompense au multiple, comme Il l'avait promis, dans ce siècle présent et
dans celui à venir, la richesse céleste, la gloire, le délice inattendu, la vie
pour les siècles et le royaume.
Theotokion : La jalousie de l'antique flatteur et renégat, a précipité jadis
comme maintenant, l'extraordinaire création du Créateur, le genre humain, dans
d'innombrables égarements, ce dont maintenant nous sommes sauvés, Génitrice de
Dieu, par ton concours à Marc au divin parler.
Autre canon
:
Resplendissant de la tête jusqu'aux pieds de ton pontificat, ô théophore
bienheureux, tu as exercé purement le ministère sacré du vénérable et saint
Evangile, l'enseignant aux fidèles, tu les as persuadés d'entonner : enfants
bénissez, prêtres chantez, peuple acclamez dans tous les siècles.
Comme le soleil venu de l'orient tu as resplendi, ô vénérable, tu as fait
briller l'éclat de la théologie, tu as illuminé l'univers et tu as enseigné aux
fidèles d'élever avec crainte ce chant à la Trinité : enfants bénissez, prêtres
chantez, peuple acclamez dans tous les siècles.
Qu'Ils ne tiennent pas l'existence l'un de l'autre, Eux qui proviennent d'un
Principe unique, voilà, ô glorieux, ce que tu as proclamé à tous : car le Fils
et l'Esprit ensemble se manifestent comme venant du Père, et nullement l'Un de
l'Autre, comme s'ils poussaient d'une seule racine imputrescible : c'est
pourquoi nous honorons ta mémoire pour les siècles.
Théotokion : Palais tout lumineux du Souverain de tous, dirige mon âme
enténébrée par les passions sur les traces des vertus, ô Pure, afin que sauvé
par ta miséricorde, j'entonne ce chant : enfants bénissez, prêtres chantez,
peuple acclamez dans tous les siècles.
Ode 9
Maintenant donc que se rassemble dans l'allégresse le peuple éponyme du Christ,
qu'aujourd'hui se réjouisse la sainte Eglise immaculée des Orthodoxes et
qu'elle chante dans sa gratitude au Christ qui a extirpé le piège des
innovations grâce au seul sage.
Tu as hérité, ô bienheureux, la notoriété sans mensonge et la gloire céleste,
car ayant écarté de ton âme la gloire périssable avec tout autre complaisance
de l'existence, comme irréelles, tu te réjouis avec le chœur des Docteurs
théologiens, étant de même esprit.
La colombe qui nous a annoncé la libération de la calamité, alors que se
déchaînait la lourde houle du nouvel égarement, volant par la grâce du
Consolateur sur les ailes bigarrées des vertus, se présente devant les
habitacles des Saints.
Présentant la délivrance du monde entier par le précieux Sang de ton Créateur,
ô bienheureux, dans les affligeantes épreuves de la foi, tu as été placé en
intermédiaire entre Dieu et les chœurs des croyants pour appeler, par des
prières agréables, la miséricorde de Celui qui est par nature plein d'amour
pour les hommes.
Théotokion : Il s'est affermi en ouvrant la gueule, ô toute Pure Souveraine,
cet infernal serpent adulateur, l'initiateur du mal, qui a frappé l'homme alors
qu'il était encore comme un enfant. Mais toi, en enfantant comme nourrisson
nouveau-né le Verbe Dieu sans mesure, ô terre non labourée, tu as libéré le
genre humain, ô toute louangée.
Autre canon
:
La grâce de tes paroles et de ta théologie a réjoui l'Eglise du Christ : ne
cesse pas de prier qu'elle soit gardée en paix.
Tu jouis bien maintenant de l'illumination désirée suprême et divine, ô tout
bienheureux, fais-en nous aussi participants par tes prières.
Le zèle de l'orthodoxie, s'étant embrasé dans ta pure âme, a réduit en cendres
les divagations des hérétiques, bienheureux Marc.
Theotokion : Comme supérieure aux esprit et proche de Dieu, Vierge pure,
illumine mon esprit, me tirant de l'abîme des nécessités variées.
Exapostilaire
ton 6 (de Manuel)
La grâce
consolatrice qui habitait en toi, ô Marc, t'a manifesté comme le fleuve des
dogmes divins, submergeant les bataillons d'hérétiques mais réjouissant les
fidèles.
Theotokion :
T'élevant des chants comme à la Souveraine de tous, nous te prions, ô Génitrice
de Dieu, soit notre divine protection, chassant loin de nous les flèches du
ténébreux Bélial.
Laudes
Stichères,
ton 1
Devenu
l'habitacle de la toute divine Trinité, ô très sage saint pontife, tu as fait
resplendir l'Eglise du Christ par l'éclat de tes vertus et la lumière de tes
enseignements, et tu as prêché la procession du saint Esprit issu seulement du
Père.
Ceux qui
confessaient l'identité de l'essence et de l'énergie divines, tu les as
confondus par la flamme de tes paroles, ô tout bienheureux, car l'essence est
différente de l'attribut, même si l'une comme l'autre sont véridiques et
éternelles.
Ton 8 (Idiomèles
: Ô miracle très glorieux !- )
Ô miracle
très glorieux ! Le Christ notre Dieu, source de vie, t'a manifesté comme source
des dogmes sacrés, réjouissant les fidèles de tes paroles vivifiantes, arrosant
comme de ruisseaux les cœurs des gens pieux qui gardent inébranlable la bonne
confession des pères, ô très sage, pour laquelle tu as montré ton zèle et ta
foi, ô très divin.
Gloire …ton
1 (de Jean Eugenikos)
Comme d'un
vêtement tissé d'or, d'une très précieuse couronne et d'une cuirasse
indestructible, l'Eglise du Christ s'est revêtue de ta vie toute lumineuse et
de ta parole divinement proclamée, se réjouissant avec éclat et se défendant
fortement contre les adversaires, ô digne à jamais de louanges, elle porte les
trophées de la victoire, vaillant triomphateur, et pour toi qui en Christ, le
donateur d'autorité et puissance, as vigoureusement vaincu les ennemis
spirituels et sensibles, entonnant à juste titre une hymne de victoire, elle
t'offre dans la mesure de sa force ce cantique en récompense pour ton combat et
te chante avec foi et amour : prie sans cesse Celui vers qui tu t'en es allé,
le Dieu en trois Personnes, le Père, le Fils et le très Saint Esprit qui
procède du Père, de conserver pour les siècles le troupeau du Christ en
détresse, dans ta confession orthodoxe et de le préserver du piège des loups
spirituels.
Maintenant
…Theotokion du même ton:
Grande
Doxologie, et suite de l'office.////A la Liturgie, office pour les saints
Pontifes.