UN
PEUPLE NÉ CHRÉTIEN, LES ROUMAINS
"C’est pour cela qu’aujourd’hui l’Église Orthodoxe Roumaine
est l’une des plus
vivantes de toute l’Orthodoxie…"
Aperçu général sur
l'histoire de l’Église Roumaine
(extrait de La
Déification
de l’homme d’après la pensée du Père Dumitru Staniloaë)
par Mgr JOACHIM GIOSANU
Extrait
"Après la descente du Saint Esprit et la fondation
de l’Église chrétienne, les apôtres du Christ commencèrent, et leurs disciples
continuèrent, l'œuvre de propagation de la lumière de l’Évangile (Mt 28,19).
Selon certains témoignages historiques — parmi lesquels une relation due au
premier historien ecclésiastique, Eusèbe de Césarée en Palestine (†340) — de
même que selon la tradition locale, sur le territoire de la Dobroudja actuelle,
qui à l'époque relevait de la province romaine de Mésie, prêcha l'un des
apôtres du Christ, à savoir Saint André. À la même période, Saint Paul et
quelques-uns de ses disciples déployèrent leur activité dans la péninsule des
Balkans (Rm 15,19; Tt 3,12; II Tm 4,10). À partir de la Dobroudja et de ses
territoires sud-danubiens voisins, l'en- seignement chrétien a pu être
sporadiquement diffusé aussi dans la plus grande partie du territoire carpato-danubien.
Suite à la conquête de la Dacie de Décébal, en 106, par
l'armée romaine de Trajan, la plus grande partie du territoire de l'ancien État
dace fut transformée en province romaine. Selon l'historien de l'époque
Eutrope, des troupes importantes, ainsi qu'un nombre considérable de colons „ex
toto orbe romano” furent amenés dans la nouvelle province, surtout des
provinces romaines sud-danubiennes et du Proche Orient, c'est-à-dire des
territoires romanisés et convertis au christianisme depuis quelque temps déjà.
La colonisation devait contribuer au renforcement de la domination romaine dans
la terre nouvellement conquise. En effet, le caractère organisé et massif de la
colonisation fit que la population dace autochtone subit puissamment
l'influence romaine. En relativement peu de temps, les daces se romanisèrent en
s'appropriant la culture, les us et les coutumes, certaines croyances
religieuses et la langue des conqué- rants. Durant la domination romaine en
Dacie (106-271), la religion chrétienne gagna de nouveaux adeptes grâce au
contact direct de la population autochtone avec les porteurs de la nouvelle
croyance: colons, militaires, marchands, dont un bon nombre était venu du sud
du Danube ou du Proche-Orient où avaient prêché les apôtres Paul, Pierre ou
d'autres encore, ainsi que leurs disciples. Chez les Roumains, on ne saurait
donc parler d'une christianisation du peuple à telle ou telle date, d'une
conversion en masse, sur l'ordre des dirigeants politiques, ou bien consécutive
à l'activité de quelques missionnaires officiels, comme il en fut chez certains
autres peuples: le peuple roumain est né chrétien.
Après l'évacuation de l'administration et des légions
romaines de Dacie (271-275), des conditions favorables pour la diffusion du
christianisme dans l'espace carpato-danubien furent créées. Le fait que la
partie méridionale de la Roumanie actuelle connut de nouveau la domination de
l'Empire Romain y contribua lui aussi. En effet, les liaisons permanentes entre
les habitants parlant la même langue sur les deux rives du Danube participèrent
amplement à la diffusion de l'enseignement chrétien. Cette assertion est
confirmée par les nombreuses pièces d'archéologie paléo- chrétienne découvertes
jusqu'à présent dans les territoires ayant appartenu à l'ancienne province de
la Dacie Trajane.
Un puissant argument en faveur de l'ancienneté du
christianisme chez les Roumains nous est fourni par les nombreux mots à sens
religieux appartenant au fond lexical essentiel de la langue roumaine et
d'origine latine (Dumnezeu # Dieu (Dominus Deus), creştin#
chrétien, biserică # église (cf. franç. basilique), roagăciune #
prière (cf. franç. rogations), sărbătoare #
fête, păresimi # quadragésime, duminica # dimanche, Crăciun # Noël
(cf. franç. crèche), altar # autel, Rusalii # Pentecôte, cruce # croix, a
boteza # baptiser, a cumineca # communier, păcat # péché, preot #
prêtre, etc.). Ainsi, par exemple, quatre-vingt-dix pour cent des mots de Notre
Père sont d'origine latine, ce qui signifie que cette prière était déjà connue
dès l'époque de la domination romaine en Dacie. Il en est de même du Symbole de
Nicée-Constantinople. On peut donc conclure que le processus de romanisation
était indissolublement lié à celui de christianisation de la population
autochtone et des colons romains. De nombreux martyrs et quelques figures de
prestige universel (Saint Jean Cassien, env. 360-435 et Denys le Petit, env.
460-545) té- moignent de la présence sur ces territoires d'une forte tradition
chrétienne.
Il nous faut également retenir le fait que l’Église
protoroumaine — avec ses éparchies — ne s’est jamais trouvée sous la
juridiction de Rome, à l'encontre de ce qu'ont affirmé, et affirment encore à
tort aujourd'hui, certains historiens. Comme on le sait, au cours des trois
premiers siècles, chaque Église locale avait son propre évêque, était
pleinement „autocéphale”, ne relevant d’aucun autre hiérarque. Tel fut le cas,
par exemple, de Tomis (Constantsa). La nouvelle organisation administrative du
territoire dans l’Empire Romain sous Dioclétien (297) entraîna des conséquences
pour l’organisation de l’Église. L’Empire fut alors divisé en quatre
préfectures (Orient, Illyricum, Italia, Gallia), placées sous l’autorité des
préfets, chaque préfecture étant divisée en diocèses, 12 au total, à la tête
desquels se trouvaient des vicaires (ou exarques), et chaque diocèse était
subdivisé en provinces (ou éparchies) au nombre de 101. L’empereur Constantin
le Grand inaugura, en l’an 330, la nouvelle capitale appelée, selon son propre
nom, Constantinople. À cette occasion, le nombre des diocèses passa à 14 et
celui des provinces à 117. L’Empire Romain, dirigé parfois par deux empereurs,
dont l’un siégeait en Occident (à Rome) et l’autre en Orient (à Constantinople
ou Sirmium), était cependant considéré comme un État unitaire. Ce n’est qu’en
395, après la mort de Théodose le Grand, que l’Empire fut effectivement partagé
en Empire d’Orient, ayant pour capitale Constantinople, d'où devait se
développer l’Empire Byzantin, et en Empire d’Occident, la capitale étant Rome
ou Ravenne, et qui sera conquis en 476 par les Hérules. De la sorte, les
provinces dites de la „romanité danubienne” entrèrent dans la composition de
l’Empire d’Orient. Cette division administrative et territoriale de l’État ne
manqua pas d’influencer l’organisation ecclésiastique. En effet, les Églises
locales s'orientèrent, sous ce rapport, d’après l’organisation politique. Les
évêques des provinces se groupèrent autour de l’évêque se trouvant dans la
capitale du diocèse, et qui devint, de cette façon, métropolite.
Une fois créée la nouvelle capitale, Constantinople, il fallut
que le dirigeant ecclésiastique de l’endroit reçût lui aussi un titre
correspondant. C’est pourquoi, par le troisième canon du Concile œcuménique de
381, on accorda à l’évêque de Constantinople le primat d’honneur dans l’Orient.
Une bonne partie des provinces de l’Empire d’Orient entra ainsi sous la
juridiction du titulaire du siège de Constantinople. Un décret de l’em- pereur
Théodose II (421) établit par écrit le fait que toutes les provinces de la
préfecture d’Illyricum (faisant partie de l’Empire d’Orient) passaient sous la
dépendance de Constantinople, ce qui sera confirmé par le Code Théodosien de
l’an 438.
Le quatrième Concile œcuménique reconnut officiellement
la dignité de patriarche dans l’Église et établit en même temps l’ordre
canonique. Par le canon 28 du même concile, le siège de Constantinople obtenait
la juridiction sur le Pont, l’Asie, la Thrace et „les provinces danubiennes”.
C’est ainsi que l’Église du peuple roumain fut placée sous la juridiction du
Patriarcat de Constantinople. L’Église roumaine, avec ses fidèles - qui sont
pourtant d’origine latine - a toujours été attachée par les liens canoniques,
d’organisation et de culte, au Patriarcat de Constantinople, autant avant
qu’après 1054, l’année du schisme. C'est ainsi que les Roumains sont restés
jusqu’à ce jour, dans le monde entier, le seul peuple d’origine latine mais de
rite orthodoxe. Autrement dit, le peuple roumain ne relève de Rome que par son origine
et par sa langue, alors que du point de vue de la foi, il a toujours été relié
uniquement au sud-est européen, ce qu’on appellera l’Orthodoxie.
Vers l’an 600, l’entière organisation ecclésiastique du
Bas-Danube s’était écroulée sous la pression des tribus avaro-slaves.
L’établissement des Slaves dans la péninsule des Balkans rendit beaucoup plus
difficiles les liaisons des Daco-Romains du nord du Danube avec les populations
romanisées du sud du fleuve. Cependant, comme le processus de romanisation et
de christianisation était achevé, les paléo-Roumains ont pu assimiler d’autres
groupes de peuples avec lesquels ils ont dû coexister. Ils réussirent également
à imposer aux peuples migrateurs arrivés dans leurs parages la foi chrétienne -
en tant que forme supé- rieure de manifestation spirituelle - en en faisant un
facteur de culture et de civilisation. Les Slaves ont en revanche pu imposer
leur langue dans le culte de l’Église roumaine et il en fut ainsi du Xe au
XVIIe siècle.
Les informations concernant la vie ecclésiale des
proto-Roumains après le VIIe siècle sont plutôt lacunaires, mais plusieurs
découvertes archéologiques attestent une intense vie chrétienne. Il n’est pas
dépourvu d’intérêt de mentionner le fait que l’Église Orthodoxe du territoire
carpato-danubien, à partir notamment du XIVe siècle, devient l’une des plus
importantes Églises des Balkans. Pendant la première moitié du XIVe siècle on
assiste au processus d’unification étatique des formations politiques existant
dans ces territoires. Ainsi apparaissent à l’est des Carpates la Moldavie, au
sud la Valachie et au nord-ouest la Transylvanie.
Peu de temps après, les princes régnants de Valachie et
de Moldavie demandèrent au Patriarcat œcuménique de Constantinople la
reconnais- sance officielle ou canonique des deux sièges métropolitains
roumains qui allaient en dépendre. En 1359, le Patriarcat reconnut
officiellement la Métropole de Valachie, dont le siège était à Arges, et son
titulaire, Hyacinthe, jusque-là métropolite à Vicina. En 1517, le siège
métropolitain fut trans- féré à T=rgoviste, puis en 1688 à Bucarest, où il se
trouve encore à pré- sent. En Moldavie, la reconnaissance canonique de la
Métropole — avec siège à Suceava — se heurta à des difficultés soulevées par le
Patriarcat de Constantinople qui voulait y imposer un hiérarque grec, alors que
le pays voulait un roumain. C’est seulement en 1401 que Iosif Musat fut reconnu
métropolite pour toute la Moldavie.
À partir de là, pour les Églises indépendantes des deux
pays roumains, commence une période fructueuse à tous les points de vue. Des
métropolites-théologiens comme Maxime Brancovici (1505-1508), Macaire
(1512-1521), Eftimie (1594-1602), Antim Ivireanul (1708-1716), etc. en
Valachie, et Théoctiste Ier (1453-1477), Grigorie Rosca (1546- 1551), Gheorghe
Movila (1588-1591 et 1595-1605), Atanasie Crimca (1608-1617 et 1619-1629),
Varlaam (1632-1653), Dosoftei (1671-1674), sous le pastorat desquels „les
forêts des Carpates fourmillaient d'ermites” en Moldavie, pour n'en citer que quelques-uns,
ont développé une intense activité théologique et ecclésiastique de résonance
exceptionnelle.
Quant à la Transylvanie, on dispose de témoignages sûrs
concernant l’existence d’évêques ou métropolites orthodoxes roumains depuis le
dernier quart du XIVe siècle, bien que cette province soit tombée sous la
domination des Hongrois ou des Turcs; le siège métropolitain se trouvait à
Alba-Iulia. C’est là qu'exercèrent leur ministère les métropolites Ghenadie Ier
(1579-1585), protecteur du diacre-typographe Coresi de Brasov, Ioan de Prislop
(1585-1605), Ilie Iorest (1640-1643), Simion Stefan (1643-1656) et Sava
Brancovici (1656-1680).
Lorsque la Transylvanie (principauté „autonome” sous
suzeraineté ottomane de 1541 à 1688) passa sous la domination des Habsbourg
(1688-1918), une partie infime du clergé et des fidèles roumains cédèrent aux
pressions et aux promesses trompeuses et acceptèrent „l’union” avec l’Église de
Rome (1698-1701). On parvint de la sorte à une scission dans l’Église roumaine,
bien que purement formelle car à part la reconnais- sance du primat papal, la
doctrine en son intégralité, le culte et l’organi- sation de la nouvelle Église
uniate restèrent les mêmes qu’auparavant. L’Orthodoxie ancestrale menacée
trouva pour sa défense une série de moines, de prêtres et de fidèles, parmi
lesquels le hiéromoine Visarion Saraï (1744) qui finit ses jours dans la prison
de Kufstein en Autriche; le hiéromoine Sofroni de Cioara, chef d’une révolte
paysanne des années 1759-1761 ; le paysan Nicolae Oprea de Saliste (département
de Sibiu), qui se rendit trois fois à Vienne pour y porter les plaintes au
sujet des roumains orthodoxes morts à Kufstein; les prêtres Moïse M\cinic et
Ioan de Gales disparus eux aussi dans cette prison ; le hiéromoine Nicodim, l’archiprêtre
Nicolae Pop et le prêtre Ioan d’Aciliu qui allèrent à Saint- Petersbourg
demander à l’impératrice Elisabeth Petrovna la protection de la Russie pour les
orthodoxes roumains persécutés pour leur foi. La plupart d’entre eux ont été
canonisés par le Synode roumain en 1955. En 1701, la Cour de Vienne supprima
l’ancien siège métropolitain tran- sylvain d’Alba-Iulia. À sa place fut créé un
évêché uniate dépendant de l’archevêque magyar catholique d’Esztergom. Ce n’est
qu'en 1810 que les roumains obtinrent le droit de se choisir un évêque
d’origine roumaine, ce qui fut fait en la personne de Vasile Moga (1811-1845),
qui établit son siège à Sibiu, où il se trouve encore à ce jour.
Outre tous ces hiérarques que nous venons de mentionner,
d’autres ecclésiastiques (prêtres et moines) ont joué un rôle important dans la
vie spirituelle, culturelle et sociale du peuple roumain. On connaît des écoles
organisées par eux sur tout le territoire roumain. Les monastères ont eux aussi
joué un rôle important dans la culture roumaine. C’est toujours auprès des
monastères, dans lesquels existait une vie hésychaste im- portante, que prirent
naissance les premières écoles théologiques.
L’Église Orthodoxe Roumaine a, tout au long du Moyen
+ge, soutenu d’autres Églises chrétiennes, surtout celles tombées sous la
domination ottomane. Elle leur vint en aide par l’impression de livres dans les
langues grecque, arabe et géorgienne, et spécialement par les nombreux secours
matériels accordés aux églises, aux écoles et aux établissements d’assistance
sociale des Balkans et du Proche-Orient. À partir de la se- conde moitié du
XVIe siècle, les documents de l’époque nous fournissent des informations de
valeur sur les contributions versées par la Valachie et la Moldavie, ainsi que
par l’Église roumaine, afin de soutenir les vingt grands monastères et une
multitude d’ermitages du mont Athos. De nou- velles églises furent élevées avec
l’aide roumaine, complétée encore par des donations en argent, en manuscrits,
livres, icônes, vêtements sacer- dotaux et objets cultuels, dont un bon nombre
se trouve encore dans les bibliothèques et les musées de l’Athos.
Les Pays Roumains ont également soutenu quelques
établissements ecclésiastiques de Serbie, Bulgarie et Grèce qui étaient sous
domination turque. Les aides et les dons roumains jouèrent un rôle positif dans
l’histoire, car en protégeant les Églises nationales des pays qui subissaient
la domination politique étrangère, ils offraient un appui à la lutte même que
ces peuples menaient pour la culture et l’indépendance nationales.
Au cours du XIXe siècle une pléiade d’évêques et
d’autres person- nalités ecclésiastiques inscrivirent leurs noms au rang des
grands érudits du peuple roumain: Chesarie de Buzău (évêque entre 1825-1846),
Filotei de Buzău (évêque entre 1850-1859), Saint Calinic de Cernica (évêque
de Râmnic 1850-1868), Melchisedec Stefanescu (évêque de Roman 1864-
1879) ont marqué la vie hésychaste et théologique de l’Église roumaine.
L’Église orthodoxe de Transylvanie eut à sa tête à cette époque le grand
hiérarque Andrei Shaguna (1864-1873). Il réussit à restaurer en 1864 l’ancienne
métropole de Transylvanie, dont le siège sera désormais à Sibiu. Il organisa la
nouvelle métropole sur la base du fameux Statut organique, qui allait guider
l’Église de Transylvanie jusqu’en 1918. Le 25 février 1925 toutes les Églises
roumaines des trois provinces se constituèrent en patriarcat, et le métropolite
de Valachie Miron Cristea devint le premier patriarche de Roumanie (1925-1939).
Parmi les hiérarques de cette période, il faut évoquer le métropolite Nicolae
Bălan (1920-1955) qui joua un grand rôle dans l’organisation unitaire de
l’Église roumaine, l’œcuménisme chrétien et l’organisation de l’enseignement
théologique. C’est lui qui fut le mentor du Père Staniloaë. Ensuite, Irineu
Mihălcescu (1939-1947) en Moldavie et les Patriarches Nicodim Munteanu
(1939-1948), ainsi que Justinian Marina (1948-1977) sont de grands noms de
l’Église Roumaine. Pendant la période sombre du communisme, l’Église Orthodoxe
Roumaine fut arrêtée dans son déve- loppement. Mais, grâce à certains grands
théologiens, prêtres, fidèles, connus ou inconnus, moines et moniales de tous
les monastères roumains qui subirent les persécutions, malgré toutes les
difficultés, la lumière de la spiritualité s’est maintenue allumée. C’est pour
cela qu’aujourd’hui l’Église Orthodoxe Roumaine est l’une des plus vivantes de
toute l’Orthodoxie.
Ainsi s'explique que l’Église du peuple roumain a vu se
constituer tout au long de son histoire bimillénaire une tradition et une
spiritualité très riches. De nombreuses personnalités, notamment religieuses,
ont contribué à la sauvegarde de la foi orthodoxe à chaque époque de l'histoire
et leurs noms sont inscrits, non seulement dans le livre d'or de leur peuple,
mais aussi dans ceux d'autres nations. Dès le début de l'histoire de la
Roumanie jusqu'à nos jours, des théologiens, clercs ou laïcs, appartenant à un
peuple né chrétien, ont marqué et marquent encore la théologie universelle.
."