Homélie pour le dixième dimanche après la Pentecôte. Évangile
sur l’impuissance de l’incroyance et la puissance de la foi
Saint Nicolas Vélimirovitch (Mt 17,14-23)
Depuis que le monde a été créé, les peuples vivant sur la terre ont toujours cru qu’un monde spirituel existe et que des esprits invisibles existent. Mais de nombreux peuples ont fait l’erreur d’attribuer aux esprits maléfiques plus de pouvoir qu’aux bons esprits ; avec le temps, ils ont affirmé que les esprits mauvais ont été élevés au rang de divinités, des temples leur ont été construits, des sacrifices leur ont été offerts et on attendait tout deux. Avec le temps, de nombreux peuples ont complètement abandonné la foi dans les bons esprits, n’ayant foi que dans les esprits mauvais. On avait même l’impression que ce monde n’était qu’un champ de courses laissé aux hommes et aux esprits maléfiques. Les esprits mauvais faisaient de plus en plus souffrir les hommes et les aveuglaient, dans le seul but que les hommes effacent de leur conscience toute trace d’un Dieu bon et toute idée d’une puissance trop grande des esprits de bonté, donnée par Dieu.