mardi 25 février 2025

 

LA PRIERE DE SAINT EPHREM LE SYRIEN

Prière qui accompagne le Grand Carême

 

Seigneur et Maître de ma vie !

L’esprit d’oisiveté, de découragement, de domination et de vaine parole: éloigne de moi !

On fait une prosternation

Donne à moi ton serviteur :

Un esprit de pureté, d’humilité, de patience et d'amour

On fait une prosternation

Oui, Seigneur et Roi : donne-moi de voir mes fautes et de ne pas

juger mon frère…

Car Tu es béni dans les siècles : Amen ! On fait une prosternation

 

Ensuite on dit trois fois en s’inclinant jusqu’à terre :

 

O Dieu, aie pitié de moi, pécheur !

O Dieu, purifie-moi, pécheur !

O Dieu, mon créateur, sauve-moi !

Mes péchés sont innombrables, pardonne-moi !

 

Et l’on redit la prière « Seigneur et Maître de ma vie » en entier en se prosternant à la fin. Que le Seigneur nous aide à prier de tout notre cœur!

 

 

Explications :

 

LA PRIÈRE DE SAINT ÉPHREM LE SYRIEN

Pendant tout le Carême, nous disons, dans la solitude, en communauté ou en famille avec les enfants, la belle prière que nous ont transmise nos pères en Dieu : « Seigneur et Maître de ma vie… »

Reprenons-en les termes principaux –

« Seigneur et Maître de ma vie » : je ne m’appartiens pas. Ma vie a été immergée par le saint baptême dans la mort et la résurrection du Christ, et ointe de la grâce du saint Esprit. Ma vie est consacrée.

« … l’esprit d’oisiveté… » : l’inaction, la paresse et la négligence intérieures, ces suggestions malignes, nuisent, comme un poison, à l’épanouissement de la grâce baptismale, et donc au développement de notre personne.

« … de découragement… » : celui-ci est un péché car il nous sépare du Christ en nous faisant oublier sa présence invisible et sa miséricorde.

« … de domination… » : vouloir imposer à autrui nos pensées, vouloir avoir raison à tout prix, empêche l’amour de se développer et, donc, notre progrès normal vers la ressemblance avec Dieu

« … et de parole facile… » : comme nos paroles sont souvent inutiles ! Que de bavardages ! Que de propos vains ou même nuisibles à autrui par la critique et le jugement !

« …éloigne de moi ! » : il n’est pas en notre pouvoir de nous libérer du péché par nos propres forces. Aussi demandons-nous au Seigneur Jésus d’agir dans nos vies par son saint Esprit pour nous purifier de tout ce qui nous sépare de lui et de son amour déifiant.

« L’esprit de pureté… » : la pureté, cette inspiration et grâce divine, est sans mélange – eau pure, air pur… Pur, ce qui n’est souillé ni par la convoitise, ni par l’imagination, ni par rien d’étranger à la vraie vie qui est la vie selon le Christ, notre Maître. Purs, l’esprit, le cœur, l’âme, le comportement exclusivement gouvernés par l’amour de Dieu et du prochain.

« … d’humilité.. » : humble est celui qui reconnaît la grandeur de Dieu et de sa miséricorde, et qui se trouve tout petit devant elles.

« … de patience… » : Dieu seul est patient. Il supporte tout, Il pardonne tout, Il fait en tout confiance, parce qu’Il aime. Il soutient nos vies et l’univers entier en tant qu’amour immuable et invulnérable.

« …et de charité… » : la charité, c’est l’amour en tant, non que sentiment, mais que grâce, énergie et vie divines.

« … donne à ton serviteur ! » : nous ne pouvons, même avec les meilleures résolutions du monde, nous contraindre à être purs, humbles, patients et aimants. Nous ne pouvons engendrer ces dispositions, car ce sont des charismes, c’est-à-dire des énergies divines et incréées qui ont leur source en Dieu lui-même. C’est pourquoi, nous prions celui-ci de nous accorder ces puissances ; et, en le priant de la sorte, nous coopérons pour notre part à leur acquisition ; notre liberté, notre bon vouloir rencontrent la liberté et la bienveillance divines.

jeudi 20 février 2025

   La recette du repentir

site : Orthomonde



 «Pourquoi l’Eglise me force à me repentir ? Je ne viens pas à l’église pour me sentir une nullité ou un monstre !» Cette réaction à l’invitation au repentir et à la confession est-elle infondée?

Vraiment, comment ne pas «buguer», quand on exige de nous de nous considérer sans cesse comme des pécheurs ? Dieu attend-il autre chose de nous ? Le repentir auquel nous sommes invités pendant le Grand Carême, est-il différent du repentir habituel ? Et qu’est ce au juste que le repentir ? Est-ce simplement la recherche scrupuleuse et l’énumération de ses péchés ou bien s’agit-il de tout autre chose ?

Le père Pavel Velikanov répond aux questions de Valeria Posachko.

dimanche 9 février 2025

 

Lu sur Orthodoxologie ce jour.

DIMANCHE DU PUBLICAIN 

ET DU PHARISIEN

9/02//27/01

Publicain et pharisien

samedi 8 février 2025

 

Si tous les chrétiens du monde…



8 février 2025

L’unité chrétienne –

Cette année, comme c’est déjà arrivé, la date de la Paque chrétienne est commune à tous ceux qui se réclament du saint Évangile. L’évènement est salué avec joie par la plupart, comme un signe d’unité. Il coïncide providentiellement avec l’anniversaire du Symbole de foi universel proclamé en 325 par le concile de Nicée. Et cet évènement est salué, lui aussi, avec joie, comme un signe d’unité. La célébration de la résurrection du Seigneur est le cœur même de la vie chrétienne ; la confession d’une même foi est indispensable à la vie de l’Église de ce même Seigneur ressuscité. Ces deux évènements constituent un appel pour tous les chrétiens à se rejoindre dans une unité qui existe et qui demande à être pratiquée et vécue.

mardi 4 février 2025

 

Tomos synodal 

de l'Église orthodoxe autocéphale roumaine 

pour la proclamation de la canonisation 

de certains saints roumains



 

Liturgie solennelle dédiée 

au centenaire du Patriarcat roumain


https://ziarullumina.ro/actualitate-religioasa/stiri/liturghie-solemna-dedicata-centenarului-patriarhiei-romane-195575.html