Que
devons-nous faire lorsque quelqu’un
est sur
son lit de mort ?
Photo :
Oana Nechifor
La préparation à l'heure de la mort est liée à la confession
des péchés et à la Sainte Communion, à l'allumage d'un cierge, et à la
réconciliation avec les proches. Dans certains cas, lorsque toute chance de
salut médical est écartée et que le chrétien est sur le chemin de la vie
éternelle, l'Église a prescrit que le prêtre peut célébrer un rite liturgique
appelé « Office d’intercession pour les agonisants ».
Le moment de la séparation d'avec ce monde est une réalité
pour chacun de nous. Bien qu'il soit douloureux pour les proches, le
christianisme a toujours considéré l'instant de la mort comme une rencontre
avec Dieu – vers la vie éternelle. C'est pourquoi les chrétiens ont associé ce
moment, celui de la finalité de la vie terrestre, à la prière liturgique.
Dans le typicon, il est
mentionné que « le prêtre a le devoir de prendre soin des malades. Dès
qu'il apprend qu'un fidèle qui lui est confié est malade, il ne doit pas
attendre d'être appelé. Il doit s'y rendre, même plusieurs fois, si nécessaire.
Il doit également dire à ses fidèles de les prévenir lorsqu'un malade est
malade, surtout s'il s'agit d'une maladie grave. »
Nous comprenons par ces lignes que le prêtre est appelé
lorsque quelqu'un de sa communauté lutte avec la mort, priant pour que ce
chrétien « soit libéré de tout lien, de toute malédiction (...) que tu
libères l'âme de ton serviteur du corps sans douleur, (...) qu'il repose dans
les demeures éternelles, avec tous les saints », comme le souligne la prière
finale.
Il convient de noter que cette ordonnance liturgique n'a pas
pour but de « faire appel à la mort », comme le prétendent certaines traditions
populaires, mais constitue simplement une prière de réconfort dans le moment le
plus difficile de la vie d'un chrétien.