vendredi 24 octobre 2025

 

Que devons-nous faire lorsque quelqu’un

est sur son lit de mort ?

Nicolae Pintilie

 


Photo : Oana Nechifor

La préparation à l'heure de la mort est liée à la confession des péchés et à la Sainte Communion, à l'allumage d'un cierge, et à la réconciliation avec les proches. Dans certains cas, lorsque toute chance de salut médical est écartée et que le chrétien est sur le chemin de la vie éternelle, l'Église a prescrit que le prêtre peut célébrer un rite liturgique appelé « Office d’intercession pour les agonisants ».


Le moment de la séparation d'avec ce monde est une réalité pour chacun de nous. Bien qu'il soit douloureux pour les proches, le christianisme a toujours considéré l'instant de la mort comme une rencontre avec Dieu – vers la vie éternelle. C'est pourquoi les chrétiens ont associé ce moment, celui de la finalité de la vie terrestre, à la prière liturgique.

 Dans le typicon, il est mentionné que « le prêtre a le devoir de prendre soin des malades. Dès qu'il apprend qu'un fidèle qui lui est confié est malade, il ne doit pas attendre d'être appelé. Il doit s'y rendre, même plusieurs fois, si nécessaire. Il doit également dire à ses fidèles de les prévenir lorsqu'un malade est malade, surtout s'il s'agit d'une maladie grave. »

Nous comprenons par ces lignes que le prêtre est appelé lorsque quelqu'un de sa communauté lutte avec la mort, priant pour que ce chrétien « soit libéré de tout lien, de toute malédiction (...) que tu libères l'âme de ton serviteur du corps sans douleur, (...) qu'il repose dans les demeures éternelles, avec tous les saints », comme le souligne la prière finale.

Il convient de noter que cette ordonnance liturgique n'a pas pour but de « faire appel à la mort », comme le prétendent certaines traditions populaires, mais constitue simplement une prière de réconfort dans le moment le plus difficile de la vie d'un chrétien.