Abba Antoine dit : - Un temps vient où les hommes deviendront fous, et lorsqu'ils rencontreront quelqu'un qui n'est pas fou, ils se tournerons vers lui en disant : "tu déraisonnes". Et cela parce qu'il ne leur ressemble pas.-
Aujourd’hui,
nous devons nous repentir. Seule la confession de nos péchés nous permettra de prendre les décisions opportunes dans le cadre des épreuves qui approchent, et nous pourrons alors échapper à la panique et au désespoir. De plus il faut prier, et participer régulièrement à la Communion aux Saints Dons.
Dieu est
partout présent.
Selon Saint Grégoire de Nysse, le paradis et l'enfer ne sont
pas une question de lieu, mais de relation. Dieu est partout, et il n'a pas
créé un paradis pour certains, et un enfer pour d'autres. Si nous aimons Dieu,
son feu sera une chaleur réconfortante, mais si nous choisissons de ne pas
avoir de relation avec Lui, son feu sera comme un feu d'enfer. Nous choisissons
comment nous allons vivre la présence de Dieu dans l'au-delà, et comme Dieu ne
peut être absent de nulle part, ceux qui ont choisi de l'ignorer, seront
néanmoins dans sa présence pour l'éternité.
Selon Saint Grégoire, le paradis et l'enfer n'existent pas du
point de vue de Dieu, mais du point de vue de l'homme. Tout est question de
choix et de condition de l'homme. Selon lui, le paradis et l'enfer ne sont pas
deux endroits différents. Ce sont simplement deux expériences différentes d'un
même endroit.
Tout le monde passera l'éternité dans la présence de Dieu,
mais la façon dont nous vivons la présence divine dépendra de la condition de
notre âme. Ceux qui ont été transformés par l'action et l'œuvre du
Saint-Esprit, expérimenteront Dieu comme lumière et béatitude. Ceux qui ont
rejeté l'amour de Dieu l'expérimenteront comme douleur et souffrance. Pour
l'incroyant et l'impénitent, leurs péchés ne leur permettront pas de profiter
de la Présence de Dieu.
Amour en Christ,
P. Tryphon
Acathiste à la Mère de de Dieu.
Tropaire, t. 8
L'ordre mystérieux une fois connu de l'Ange, il alla droit à l'huis de Joseph ; * à la Vierge il dit : Celui qui par sa descente a fait pencher les cieux sur la terre * tout entier demeure en toi sans subir de changement. * Le voyant dans ton sein prendre la forme d'un esclave, * stupéfait, je crie vers toi : * Réjouis-toi, Épouse toujours-vierge.
Kondakion,
t. 8
Que
retentissent nos accents de victoire en ton honneur, invincible Reine, * toi
qui nous sauves des périls du combat, Mère de Dieu, Vierge souveraine ! *
Vers toi montent nos louanges, nos chants d'action de grâce. De ton bras
puissant dresse autour de nous le plus solide des remparts, sauve-nous de tout
danger, hâte-toi de secourir * les fidèles qui te chantent : Réjouis-toi,
Épouse inépousée.
Assemblée des évêques orthodoxes
de France :
Déclaration sur la constitutionnalisation
de l’IVG
et fin de vie !
COMMUNIQUÉ DÉCLARATIONS FRANCE
11 avril 2024 par Jivko Panev
La réunion périodique des évêques orthodoxes de France s’est
tenue le jeudi 4 avril 2024 sous la présidence du métropolite Dimitrios de
France (Patriarcat œcuménique), au siège de l’AEOF. Diverses informations ont
été échangées sur la vie des diocèses en France et les sujets d’intérêt commun.
Les évêques ont évoqué plus particulièrement, les inquiétudes
qui se sont exprimées en France à l’occasion de l’inscription de l’interruption
volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Préoccupés de même par les
interrogations suscitées par la réforme en préparation de l’accompagnement de
la fin de vie, les évêques orthodoxes de France ont adopté une Déclaration qui
revient sur l’impact des réformes dites sociétales sur les équilibres éthiques
et anthropologiques de nos sociétés, et sur le socle de leurs valeurs
pluriséculaires.
Les évêques orthodoxes de France expriment leur solidarité
avec le peuple de Russie qui a été visé en mars dernier par une attaque
sanglante à Moscou. Les évêques orthodoxes de France condamnent de nouveau les
guerres meurtrières et destructrices qui se poursuivent au Proche Orient et en
Ukraine. Ils sont très préoccupés par la situation humanitaire tragique de la
population civile à GAZA qui continue à payer le prix fort en dignité et en vie
humaine, en raison d’un blocus intolérable et de bombardements extrêmement
destructeurs et meurtriers. Ils appellent l’ONU et la communauté internationale
à agir pour imposer un cessez-le-feu immédiat pour faire cesser cette tragédie
insoutenable, pour soulager les populations civiles meurtries, et permettre la
libération des otages et des prisonniers, ouvrant la voie à un chemin de
dialogue et de pacification, prélude à un règlement juste et définitif de ces
litiges.
Déclaration des évêques orthodoxes de France
sur la constitutionnalisation de l’IVG et la fin de vie 04 avril 2024
Le 4 mars dernier, le Congrès du Parlement en France a procédé
à la constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Selon plusieurs spécialistes de droit constitutionnel en France, cette
entreprise n’était pas nécessaire, le Conseil Constitutionnel ayant déjà pris
des décisions protégeant le dispositif de la Loi VEIL qui introduisait en 1974
un droit à l’avortement, tout en préservant, par la clause dite de « conscience
», la liberté des praticiens. En arrière-fond de la sanctuarisation
constitutionnelle, se trouvaient les craintes suscitées aux Etats-Unis à la
suite de l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis de juin 2022 infirmant dans
la Constitution américaine, la reconnaissance d’un droit implicite d’avorter.
Plusieurs voix se sont élevées en France pour s’opposer par
conviction à cette constitutionalisation, ou pour éviter l’affaiblissement de
la Constitution par l’introduction pêle-mêle de certaines mesures sociétales à
l’exclusion d’autres. Devenue effective, cette inscription de l’IVG dans la
Constitution, non seulement heurte la foi de millions de français, mais suscite
aussi de nombreuses interrogations et inquiétudes quant au cadre dans lequel
s’exercera cette liberté garantie par la Constitution, et si elle sera en
rupture avec l’équilibre qui mettait sur le même plan dans la Loi VEIL, le
droit à l’avortement et la clause de conscience des praticiens.
Le pouvoir politique s’apprête de même, à franchir un nouveau
Rubicon en introduisant en France, sous couvert du masque sémantique de l’aide
à mourir, une forme d’euthanasie, légalisant ainsi un droit de se donner la
mort dans un cadre qui viendrait contraindre médecins et personnels soignants,
à y participer. Il s’agit là encore, d’un changement de paradigme qui fait
passer la France du cadre législatif équilibré de l’accompagnement de la fin de
vie, institué par les lois LEONETTI-CLAEYS, à celui de l’accompagnement pour
donner la mort. Une telle mutation est non seulement préoccupante mais suscite
aussi bien des interrogations, tant existentielles qu’éthiques et médicales.
Que ce soit dans les cas d’avortement, ou bien dans ceux de la
fin de vie, il s’agit toujours, de terribles épreuves humaines de vie qui
affectent des personnes en souffrance et leur entourage familial et amical. Les
chrétiens ne peuvent être indifférents à ces souffrances qui doivent susciter
chez eux une profonde compassion, et les engager dans une écoute pastorale
attentive et aimante, et dans un accompagnement par la prière, et un soutien
moral et spirituel, marqués par l’impératif évangélique du soin de l’autre.
Or les réformes dites sociétales, de la constitutionnalisation
de l’IVG à l’ambiguïté normative de l’aide à mourir, érigent en norme
supérieure, des situations d’exception au détriment des valeurs de la vie. En
cela, elles provoquent un renversement des valeurs, et une transformation
radicale des paradigmes. Il y a là une véritable entreprise de régression
humaine qui abolit progressivement la valeur intrinsèque de la vie.
Sous couvert de progressisme et d’égalitarisme, ces réformes
sociétales ne se préoccupent pas, en réalité, du soin de l’autre, mais en
disent long, au contraire, sur cette inversion normative et éthique qui est à
l’œuvre aujourd’hui dans nos sociétés. Marque de notre époque qui tend à
normaliser les situations d’exception, cette inversion met en œuvre
progressivement une éthique détachée de toute transcendance.
Cycle
fixe : Commémorations
28/03-10/04
SAINT ROI ET CONFESSEUR GONTRAN
(OU GUNTCHRARNNUS,
GONTRAM,
GUNTHRAMMUS) (+592)
Un ami orthodoxe nous a fait parvenir ce document qu'il en soit remercié.
Petit-fils de Clovis et de Sainte Clotilde, fils du Roi Clotaire I des Francs de Bourgogne, Chrétien sincèrement attaché à la Foi orthodoxe, il vécut une époque de dérèglements et de férocités telles que sa propre protégée, la reine Frédégonde, fit assassiner sa soeur, son beau-frère, son mari et jusqu'au Saint Evêque Prétextat tandis que Clotaire II faisait périr la reine d'Austrasie Brunehaut en l'attachant à un cheval au galop. Lui-même, tout en étant considéré comme un des meilleurs Rois mérovingiens, vivait dans de grands désordres et avait sur la conscience quelques sérieux méfaits. Enfin frappé de remord, son coeur s'ouvrit au repentir et à partir de ce jour il pleura ses péchés pendant le reste de sa vie, rachetant ces crimes par une réelle Ascèse accompagnée de si grandes libéralités envers les pauvres qu'ils le surnommèrent "le Bon Roi Gontran" et que la tradition lui attribua bientôt la découverte de fabuleux trésors.
- Je me repens pour tous ceux qui sont inquiets, qui chancellent sous le poids
des soucis et ne savent pas qu'ils doivent mettre tous leurs soucis sur Toi.
Pour l'homme faible, même l'inquiétude la plus mineure est insupportable, mais
pour Toi une montagne de soucis, c'est comme une boule de neige jetée dans une
fournaise ardente.
- Je me repens pour tous les malades, car la maladie est le fruit du péché.
Quand l'âme est purifiée par le repentir, la maladie disparaît avec le péché,
et Toi, mon Éternelle Santé, tu fais Ta demeure dans l'âme.
- Je me repens pour les incrédules, qui, par leur incrédulité amassent des
tracas et des maladies à la fois sur eux-mêmes et sur leurs amis.
- Je me repens pour tous ceux qui blasphèment Dieu, qui blasphèment contre Toi
sans savoir qu'ils blasphèment contre le Maître, Qui les vêt et les nourrit.
- Je me repens pour tous les tueurs d'hommes, qui prennent la vie d'un autre
pour préserver leur propre vie. Pardonne-leur, Seigneur, Très Miséricordieux,
car ils ne savent pas ce qu'ils font. Car ils ne savent pas qu'il n'y a pas
deux vies dans l'univers, mais une seule, et qu'il n'y a pas deux hommes dans
l'univers, mais un seul. Ah, comme ils sont morts ceux qui déchirent le cœur en
deux!
- Je me repens pour tous ceux qui portent de faux témoignage, car en réalité
ils sont homicides et se suicident.
- Pour tous mes frères qui sont des voleurs et qui accumulent des richesses
inutiles, je pleure et je soupire, car ils ont enterré leur âme, et n'auront
rien pour aller devant Toi.
- Pour tous les arrogants et les vantards je pleure et je soupire, car devant
Toi, ils sont comme des mendiants aux poches vides.
- Pour tous les ivrognes et les gloutons, je pleure et je soupire, car ils sont
devenus serviteurs de leurs serviteurs.
- Pour tous les adultères je me repens, car ils ont trahi la confiance de
l'Esprit Saint, Qui les a choisis pour former une nouvelle vie à travers eux.
Au lieu de cela, ils se sont détournés du service de la vie pour détruire la
vie.
- Pour toutes les mauvaises langues, je me repens, car ils ont détourné le don
le plus précieux, le don de la parole, en sable de pacotille.
- Pour
tous ceux qui détruisent le foyer et la maison de leur prochain et la paix de
leur prochain, je me repens et je soupire, car ils appellent une malédiction
sur eux-mêmes et sur les leurs.
- Pour toutes les langues mensongères, pour tous les yeux méfiants, pour tous
les cœurs enragés, - pour tous les estomacs insatiables, pour tous les esprits
enténébrés, pour toutes les mauvaises volontés, pour toutes les pensées
inconvenantes, par toutes les émotions meurtrières... Je me repens, je pleure
et je soupire.
- Pour toute l'histoire de l'humanité depuis Adam jusques à moi pécheur, je me
repens car toute l'histoire est dans mon sang. Car je suis en Adam et Adam est
en moi.
- Pour tous les mondes, grands et petits, qui ne tremblent pas devant Ta
présence ineffable, je pleure et je clame :
Ô Maître Miséricordieux, aie pitié de moi et sauve-moi! "
Saint Nicolas (Vélimirovitch)
L’ECCLESIOLOGIE ORTHODOXE
par le père Michel Azkoul
Sur
Orthodoxie.com: traduction de l'interview de Jean-Claude LARCHET sur
Basilica.ro
(Merci
à Claude pour la mise en ligne gratuitement de cette article)
Basilica.ro a invité Jean-Claude L'ARCHET à un
dialogue sur les maladies corporelles, psychiques et spirituelles. Le
théologien a également parlé des idéologies qui minent la société actuelle.
Orthodoxie.com en propose la version française.
Basilica.ro : L’année 2024 a été déclarée dans
l’Église Orthodoxe Roumaine comme année thématique de la pastorale et des soins
aux malades. Quelles sont, selon vous, les maladies les plus graves du XXIe
siècle et comment l’Église peut-elle contribuer à les soigner et à les guérir ?