Saint
Sophrony l'Athonite sur l'Eglise
Saint Sophrony
: "Il n'y a qu'une seule et véritable Église,
fondée par le Christ, qui maintient intact
l'enseignement du Christ
et possède la plénitude
de la connaissance, de la grâce
et de l'infaillibilité."
Transfiguré par la lumière incréée :
un aperçu de l'illumination divine
L’expérience de la Lumière Incréée dans le christianisme orthodoxe n’est pas seulement une métaphore de l’illumination spirituelle mais une rencontre profonde qui transforme l’essence même d’une personne. Ce phénomène divin, souvent décrit dans les enseignements et les écrits de l'Église, donne un aperçu frappant du pouvoir transformateur de la présence de Dieu. L'essence de cette expérience, telle qu'articulée par le saint ancien et des saints comme saint Sophrony, révèle l'impact profond de l'illumination divine sur la nature humaine.
La lumière divine :
éclairer le mode de vie orthodoxe
Dans la théologie orthodoxe, le concept de lumière divine
constitue une réalité centrale, éclairant le chemin des croyants. La lumière
divine, comparée à la lumière naturelle du soleil, joue un rôle crucial dans la
compréhension de notre relation avec Dieu et avec le cosmos tout entier.
METROPOLITE
HILARION [Alfeyev]
LA PRIERE
Métropolite Hilarion
Ce texte sur les diverses formes de prières, est la transcription d’une série de causeries données à la télévision russe par le Père Hilarion [Alfeyev], à présent Métropolite, avec la bénédiction de Sa Sainteté, feu le Patriarche Alexis II de Moscou et de Toute la Russie, au printemps 1999.
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Père
Stephen Freeman :
Le danger et la honte du pardon
Le pardon est si terriblement difficile. Sur le plan
psychologique, c'est dangereux. La honte engendrée par toute insulte ou
blessure est notre expérience de vulnérabilité, et nous réagissons
instinctivement pour nous protéger. Cela, nous devons comprendre, n'est pas un
péché, c'est un instinct qui est un don de Dieu.
Archimandrite
Spiridon Bilalis:
Ils ont
complètement dévié
L'Église
est une et unique
Selon la position commune des Pères et des Saints Conciles, l'Église
est unique parce que le Christ, sa Tête, ne peut pas avoir plus de corps.
L'Église est une et unique, parce qu'elle est le corps du Christ un et unique.
La division de l'Église est ontologiquement impossible, c'est pourquoi il n'y a
jamais eu de division de l'Église, mais seulement une séparation de l'Église.
Selon la parole du Seigneur, la vigne n'est pas divisée, seuls les sarments
infructueux sont desséchées (paraphrase d'après Jean 15, 1-6).
Les hérétiques et les schismatiques se sont séparés de
l'Église indivisible du Christ à différentes époques et ont ainsi cessé d'être
membres de l'Église et de son corps. Ce furent d'abord les gnostiques, puis les
ariens et les combattants contre le Saint-Esprit, puis les monophysites et les
iconoclastes, puis les catholiques, les protestants, les unitaires et toutes
les autres légions d'hérétiques et de schismatiques.
Le dogme de l'infaillibilité du pape est plus qu'une hérésie.
C'est la plus grande des hérésies, une opposition sans égale contre le Christ
Théanthrope [Dieu et Homme]. C'est une nouvelle trahison du Christ, une
nouvelle crucifixion du Christ sur la croix de l'humanisme papal.
L'unification des Églises ne pourra pas se réaliser si les
Églises catholiques et protestantes ne reviennent pas complètement à la
position orthodoxe du début, dont elles se sont complètement écartées.
Le XXème siècle ne restera pas dans l'histoire de l'Eglise
comme l'âge de l'Eglise tel qu'il est déjà défini puisque les Eglises
d'Occident ne corrigent pas leurs déviations qui affectent l'essence et la
signification de l'Eglise. Les déviations ecclésiastiques de l'Occident, comme
nous le savons, ont agi pendant des siècles pour le changement des questions
ecclésiastiques et ont poussé à la liberté dogmatique du Vatican et du
protestantisme, ce qui a conduit aux innovations occidentales sur la foi et le
culte, ce qui est contraire aux Saintes Ecritures et aux Saintes Traditions.
L'œcuménisme, la plus grande hérésie du XXème siècle prêchant
l'union dogmatique et religieuse et tendant à fonder une sorte de pan-religion
par l'unification de toutes les croyances et religions chrétiennes, représente
un danger mortel pour l'Orthodoxie.
L'Église orthodoxe n'est pas une Église parmi d'autres. Elle
est l'unique Église du Christ, celle qui conserve, enseigne et garde inchangée
la foi des Apôtres, des Saints Pères, des croyants orthodoxes, la seule capable
de soutenir le peuple troublé d'aujourd'hui.
Version française Claude
Lopez-Ginisty
d'après
Archimandrite
Mihail Daniliuc:
Comment
ressusciter tous les jours
La mort et la résurrection sont deux concepts qui nous
submergent chaque fois que nous les rencontrons par la lecture ou l'ouïe. Le
24e dimanche après la Pentecôte, le passage de l'Évangile pendant la Sainte
Liturgie nous donne l'occasion de réfléchir à ces notions fondamentales qui
sont essentielles à la vie de chaque chrétien.
La
puissance de la Résurrection
Le
malentendu –
Quand le saint apôtre Paul s’est présenté à Athènes, il a été
accueilli avec un sourire par les gens qui l’écoutaient, de culture
philosophique pour la plupart d’entre eux : la « résurrection » était pour eux
une nouvelle doctrine, une nouvelle philosophie, une théorie intellectuelle de
plus, parmi toutes les théories philosophiques déjà répandues : «
pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes ? »
(Ac. 17, 19). Et ces mêmes intellectuels, entendant Paul parler de «
résurrection » lui ont promis de l’écouter une autre fois ! Ils attendaient une
doctrine, et ils ont entendu des faits. Ils se préparaient à un raisonnement et
Paul a parlé avec puissance.
Évangile du
jour de Pâques: Jean 1, 1-17.
Se
purifier pour le Seigneur –
Le Christ est ressuscité ! Il l’est vraiment ! Par
sa mort Il a vaincu la mort ! A ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné
la Vie ! Nous voici enfin parvenus au terme de notre voyage de quarante
jours dans le désert, dans la joie de connaître l’amour de Dieu pour nous et
pour son monde entier. Pendant quarante jours d’abstinence du corps et de
l’esprit, nous avons reçu du Seigneur le déliement de nos passions et de nos
habitudes mortifères. Nous nous sommes purifiés pour lui, pour jouir de sa
présence, pour goûter l’amour ineffable dont Il nous aime plus que sa propre
vie ; pour savourer le pain substantiel de sa parole, pour communier à
lui-même, à sa Personne divine, à son humanité déifiée. Nous avons jeûné pour
le connaître !