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Orthodoxie.com
Jean-Claude LARCHET
Merci à Claude de mettre à disposition ces articles.
Du 18 au 21 novembre s’est tenu à Athènes un colloque
scientifique international consacré au post-humanisme et à l’intelligence
artificielle (PHAICON 2024).
Organisé par l’Institut Maxime le Grec en collaboration avec le Bureau de
l’Église orthodoxe auprès de l’Union européenne, il a réuni 115 participants
(universitaires pour la plupart), venus de 18 pays, dans le but d’exprimer la
position orthodoxe face aux problématiques actuelles liées au post-humanisme,
au transhumanisme sous ses différentes formes, et aux aspects négatifs de
l’intelligence artificielle.
Nous publions ci-dessous la communication de Jean-Claude
Larchet, qui a par ailleurs participé à l’organisation de ce colloque en tant
que membre du comité scientifique, et dont l’édition grecque de ses deux
récents ouvrages sur le genre – La théorie du genre contre le genre humain
(Salvator) et Transfigurer le genre (Syrtes) –, réunis en un volume intitulé
Face à la théorie du genre et préfacé par l’higoumène Éphrem de Vatopaidi, a
été présenté à la fin de la dernière session par Christos Arabatzis, professeur
à l’université Aristote de Thessalonique.
Sur une
forme de transhumanisme : le changement de genre, de sexe et
d’orientation sexuelle
L’idée que l’orientation sexuelle ne serait absolument pas
liée au sexe et au genre mais résulterait seulement d’un choix existe depuis
longtemps, et est défendue par le mouvement LGBTQI+.
L’idée que le genre ne serait pas lié au sexe, mais pourrait
être choisi indépendamment de lui, a été développée plus récemment,
c’est-à-dire dans les années 90 du siècle dernier, par les inventeurs et les
promoteurs de la « théorie du genre ».
L’idée que le sexe lui même ne serait pas une donnée
naturelle, mais résulterait d’une assignation arbitraire au moment de la
naissance, si bien que l’individu pourrait en changer par la suite selon son
désir, est apparue en continuité logique de la théorie du genre. Si auparavant
il y a toujours eu des individus qui, avec l’aide de la médecine, changeaient
de sexe, ils étaient très peu nombreux et considérés comme des marginaux. Mais
au cours de cette dernière décennie, le changement de sexe s’est répandu
considérablement parmi les adolescents, au point qu’une étude scientifique
américaine a parlé à son sujet d’« épidémie », en notant le rôle des
influenceurs et influenceuses sur les réseaux sociaux.
Ces idées ont été soutenues par des associations, et sous la
pression de celles-ci, leur application sociale a été reconnue comme droits des
minorités par les institutions sociales, et bénéficié de la protection
juridique des instances internationales et d’un grand nombre d’États, mais
aussi d’une promotion dans le cadre du système scolaire à ses différents
niveaux. Si bien que d’idées à l’origine marginales, elles sont devenues un
véritable phénomène de société, qui se révèle très préoccupant par ses conséquences,
car ces idées produisent une subversion des identités personnelles de l’homme
et de la femme, du couple, de la sexualité, des modalités de la procréation, de
la famille, de la patrifiliation et de la matrifiliation.
Il n’est pas habituel de situer ces idées et ces pratiques
dans le cadre du transhumanisme, car celui-ci est généralement présenté comme
un dépassement des limites de l’être humain et une amélioration de ses
capacités physiques et mentales par le biais des nouvelles technologies, en
particulier dans le domaine de la génétique et du numérique. Cependant elles
prétendent dépasser la représentation de l’homme qui est commune à toutes les
sociétés du passé, ainsi que son mode d’existence individuel, conjugal,
familial et social, et réaliser un homme nouveau, dépassant les limites de
l’homme ordinaire.
1) Les
liens avec le transhumanisme
Le refus
de la nature comme donné
Le premier lien des pratiques liées à la théorie du genre avec
le transhumanisme, est le refus de la nature comme un donné. Avant l’apparition
de cette théorie et de ses applications, chaque homme et chaque femme
acceptaient leur sexe, leur genre, défini par celui-ci, et l’orientation
sexuelle conforme à ceux-ci. Les dysphories de genre, les changements de sexe
et l’allosexualité (c’est-à-dire les orientations sexuelles autres que
l’hétérosexualité) étaient considérés comme étant « contre nature »,
constituant des anomalies (c’est-à-dire comme allant contre les lois [νόμοι] de
la nature, contre les normes définies par elle), et étant donc des troubles ou
des maladies.
Le transhumanisme et les pratiques liées à la théorie du genre
se fondent sur l’idée postmoderne que toutes les normes et toutes les lois
– y compris celles définie par la nature – sont relatives et donc
contestables, et qu’elles doivent être écartées comme étant des obstacles au
progrès et à la liberté de l’homme.
Le primat
de la liberté considérée comme le pouvoir de faire tout ce que l’on veut
Cela nous amène directement à un deuxième lien avec le
transhumanisme des pratiques connectées à la théorie du genre, qui est le
primat donné à la liberté considérée comme le pouvoir de tout faire sans aucune
limite, non seulement pour l’homme en général ou pour la société, mais pour
chaque individu. De même que la société se considère comme libre, par les
moyens techniques dont elle dispose, de changer la nature de l’homme,
l’individu, se considère comme libre de choisir son sexe, son genre, et son
orientation sexuelle, indépendamment de toute référence à la nature et à toute
norme éthique.
Le lien
avec l’athéisme
L’existentialisme athée, dont le principal théoricien est
Sartre, fait apparaître que la nature, si on la considère comme créée par Dieu,
est définie a priori et prive donc l’homme de sa liberté de se définir lui-même
comme il veut. Dieu est donc un obstacle majeur à la liberté. En considérant
que Dieu n’existe pas, on libère l’homme de cet obstacle et on le rend libre. À
la formule « l’essence précède l’existence, Sartre substitue la formule
« l’existence précède l’essence », ce qui signifie que l’homme existe
d’abord comme un être indéfini, et se définit ensuite lui-même librement,
toutes les possibilités lui étant ouvertes. Dostoïevski avait pressenti cette
logique qui mène finalement à la négation de toute norme et de toute règle,
lorsqu’il écrivait : « Si Dieu n’existe pas, tout est permis ».
Connecté à la théorie du genre, cela donne le principe : « Le genre ,
le sexe et l’orientation sexuelle que je veux, quand je veux, comme je
veux. »
L’homme
substitut du Dieu créateur
L’homme se pose ainsi, dans une démarche prométhéenne, comme
un substitut du Dieu créateur. « Être comme un Dieu » fut la
tentation proposée par le diable au premier homme. L’homme postmoderne, dans
toutes les formes de transhumanisme, cède d’une manière renouvelée à cette
tentation, d’autant plus qu’il dispose, pour agir sur la nature, de techniques
inconnues jusqu’à présent, dont la perfectibilité lui laisse supposer qu’il possédera
un jour un pouvoir absolu.
L’usage
détourné des techniques médicales
En ce qui concerne le sexe, les techniques médicales, qui
étaient jusqu’à présent utilisées dans un but réparateur, sont détournées de
leur usage. Les traitements hormonaux, par exemple, qui sont utilisés pour
traiter des cancers hormonodépendants, pour résoudre certaines formes de
stérilité ou pour prévenir l’ostéoporose, sont détournés de leur finalité
première pour produire un changement de sexe. La procréation médicalement assistée
(PMA), originellement destinée à aider des couples traditionnels ayant des
difficultés à procréer, est utilisée pour permettre à des femmes seules ou à
des couples homosexuels d’avoir des enfants. Dans ce domaine, le transhumanisme
ne se caractérise pas seulement par un dépassement des capacités naturelles de
l’être humain au moyen des techniques, mais par une deshumanisation due au fait
que la procréation s’effectue indépendamment de la relation personnelle d’un
homme et d’une femme unis par l’amour, mais aussi, dans le cas des couples
homosexuels mâles, par le recours à des mère porteuses, faussement appelées
« mères de substitution », car elle n’ont pas de rôle maternel et ne
font que louer leur utérus en étant exploitées comme des objets biologiques.
2) Le
partage des illusions transhumanistes
J’ai montré ailleurs[1] qu’il
y a dans le transhumanisme une grande part d’illusion, notamment celle qui
consiste à croire que l’on peut dépasser par des moyens techniques la finitude
humaine. En dépit de sa croyance en un progrès infini, le transhumanisme se
heurte aux limites du corps humain définies par sa nature. Par exemple le
vieillissement est un processus naturel qui ne peut être empêché ; lorsque
des maladies sont vaincues, d’autres maladies apparaissent – ainsi, malgré tous
les progrès de la médecine, on constate une multiplication des cancers et des
maladies dégénératives (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, démences…).
Dans le domaine de la transidentité, cette illusion et ces
limites se font voir également. Un homme qui se considère comme une femme ne
devient pas une femme pour autant ; de même une femme qui se considère
comme un homme ne sera jamais un homme ; celui ou celle qui se considère
comme n’étant d’aucun genre porte inévitablement le genre de son sexe, le reste
n’est que fantasme, ou ne repose que sur la conception que l’on appelle en
philosophie idéaliste, selon laquelle la réalité n’est rien d’autre que l’idée
que l’on s’en fait.
Lorsque la transidentité se concrétise dans un changement de
sexe, les mêmes limites existent : un homme subissant un traitement
hormonal et une opération qui lui forme un vagin ne deviendra jamais une
femme ; une femme qui subit un apport massif de testostérone et à laquelle
la chirurgie forme un pénis ne sera jamais un homme. Ceux qui sont dans cette
situation perçoivent bien cette lacune, et cela provoque en eux un certain
malaise, qu’ils l’avouent ou qu’ils le cachent. La nature même se venge
lorsqu’elle est contrariée : chez les adolescents « en
transition », les bloqueurs de puberté et les traitements hormonaux
produisent des maladies graves (troubles cardiovasculaires, ostéoporose,
cancers…) et des troubles psychologiques, généralement sous forme de
dépressions, qui conduisent un certain nombre d’entre eux au suicide. Beaucoup
de ces adolescents devenus adultes regrettent de s’être fait transformer, et
perçoivent les changements qu’ils ont subis comme des mutilations.
À ces problèmes il faut ajouter, ceux d’un autre type, qui
concerne les préjudices psychologiques subis par les enfants nés par
procréation artificielle d’un parent unique ou d’un couple homosexuel.
3) La
position chrétienne
L’anthropologie chrétienne, fondée sur le récit biblique de la
Genèse et sur les commentaires patristiques, considère que la nature de l’homme
est double : il y a la nature originelle, telle qu’elle a été créée par
Dieu et il y a la nature déchue, qui est porteuse d’un certain nombre de
défauts.
La nature originelle a une valeur normative. Elle ne peut être
changée (par exemple dans sa définition génétique, dont fait partie la
différence des sexes) par respect à la fois pour le Créateur qui l’a faite
aussi parfaite que possible, et pour l’homme, que des changements risquent de
déformer à son détriment, faisant de lui un être partiellement ou totalement
deshumanisé, autrement dit un non-humain. Cette nature de l’homme, comme celle
de tout être crée a des limites qui sont propres à son espèce (par exemple
l’homme n’est pas fait pour voler ou pour vivre sous l’eau). Et ces limites
doivent être assumées avec humilité et respectées par l’homme. Elles font
partie de sa définition (λόγος). C’est le cas aussi du genre et du sexe que
l’homme et la femme ont reçu respectivement, chacun manquant en quelque sorte
de certaines capacités que l’autre possède. Cette différence entre l’homme et
la femme peut être vue avec ses limites (puisque l’un n’est pas l’autre) mais
aussi comme étant une richesse qui s’apprécie au sein du mariage dans la
complémentarité d’une union harmonieuse.
À la différence de la théorie du genre, le christianisme ne
perçoit pas la différence de l’homme et de la femme comme une inégalité ;
à ses yeux, leur identité de nature et de valeur est marquée par le fait qu’ils
sont l’un et l’autre un être humain (ἄνθρωπος) créé
à l’image de Dieu avant d’être un homme (ἄρσεν) et
une femme (θῆλυ), ce que la Genèse indique en disant
« Dieu fit l’homme » juste avant de dire « homme et femme il les
fit » (Gn 1, 26-27).
L’inégalité de l’homme et de la femme, qui se constate à
différents niveaux, qui justifie un certain nombre de critiques émises par les
théoriciens du genre, et qui motive pour une part le désir de certaines
personnes de changer de genre, voire de sexe, est un phénomène social qui
résulte de la cristallisation de certaines passions de l’homme déchu, notamment
de l’esprit de domination, de l’agressivité et des passions sexuelles plus
marqués chez l’homme que chez la femme. Il en va de même des violences que
subissent les femmes de la part des hommes qui font actuellement l’objet, dans
les sociétés occidentales, d’une dénonciation légitime. Un changement des
structures sociales n’est pas capable à lui seul de remédier à ces problèmes,
ni non plus l’abolition des genres, ni la mise à l’écart du genre masculin,
comme le font les féministes radicales se référant à la théorie du genre.
Le remède proposé par le christianisme est ascétique :
c’est la lutte contre les passions qui sont les sources des inégalités et des
conflits qui existent entre les hommes et les femmes au sein de la société,
mais aussi au sein des couples ; c’est aussi la pratique des vertus
correspondantes, en particulier la chasteté, la douceur, l’humilité et l’amour
spirituel.
Lorsque l’esprit et le cœur de l’homme et de la femme sont
purifiés des passions, chacun voit l’autre avec les qualités propres à son
genre, et au-delà comme porteur en sa nature de la même image de Dieu, destiné
au même titre à acquérir sa ressemblance, identiquement sauvé par le Christ et
appelé à être déifié en lui. Tous deux comprennent et vivent la parole de saint
Paul : « En Christ il n’y a ni mâle ni femelle » (Ga 3, 28). Les
vertus permettent quant à elles de mener une vie harmonieuse, et aussi
fructueuse dans une émulation réciproque.
La vie spirituelle dans les vertus permet aussi une certaine
fluidité des genres. Comme on le voit dans les Vies des saintes martyres, dans
les Vies de saintes ascètes et dans la Vie de sainte Macrine, la virilité (qui
se caractérise fondamentalement par le courage et la bravoure) devient une
vertu féminine et plus seulement masculine. La douceur, la compassion, les larmes,
qui sont a priori des caractéristiques féminines, sont appropriées par les
hommes vertueux.
Dans la vie spirituelle en Christ, s’opère une transfiguration
– et donc, si l’on peut dire, un dépassement spirituel – du masculin et du
féminin, lesquels subsistent, mais perdent leurs limites psychologiques et
sociologiques. C’est un aspect du transhumanisme chrétien, dont la forme
complète, qui s’étend au-delà de la distinction des genres, est la déification,
où la nature de l’être humain, tout en étant préservée, est élevée par la grâce
au-delà d’elle-même.
[1] « La
divinisation comme projet et modèle chrétiens du perfectionnement et de
l’augmentation de l’homme », dans Marc Feix et Karsten Lehmkühler (éd.), Homme
perfectible, homme augmenté, hors-série de la Revue d’éthique et de
théologie morale, 286, 2015, p. 181-197. « Границы светского
трансгуманизма и христианское предложение подлинного трансгуманизма »,
[Les limites du transhumanisme séculier et la proposition chrétienne d’un
authentique transhumanisme]. Actes du colloque scientifique international
« Бог – Человек – Мир » [Dieu – L’homme – Le monde], Académie
théologique de Sretensky, Moscou, 2-3 mars 2021, Сретенское слово, 1,
2022, p. 21-31
***
Michael
W. Chapman:
Scientifiquement,
il n'y a que deux sexes,
l'homme
et la femme.
Il n'y a
pas "d'éventail" sexuel.
Dans un commentaire puissant dans l'édition du 3 février du
Wall Street Journal, les biologistes Colin Wright et Emma Hilton expliquent
que, scientifiquement, il n'y a que deux sexes, l'homme et la femme, et il n'y
a pas "d'éventail" sexuel. Ils soulignent également que les
"biologistes et professionnels de la santé" doivent cesser d'être politiquement
corrects et "défendre la réalité empirique du sexe biologique".
Avec le phénomène de certains hommes disant qu'ils
"s'identifient" comme femmes et certaines femmes disant qu'elles
"s'identifient" comme hommes, ou toute combinaison d'"identité
de genre", "nous voyons une tendance dangereuse et anti-scientifique
vers le déni pur et simple du sexe biologique", déclarent les biologistes
Wright et Hilton.
Cette notion selon laquelle il existe un "éventail sexuel d'options",
où les gens peuvent choisir "de s'identifier comme homme ou femme",
quelle que soit leur anatomie, est irrationnelle et n'a "aucune base dans
la réalité", disent les biologistes. « C'est faux à toutes les échelles de
résolution imaginables. »
Comme ils l'expliquent, « Chez les humains, comme chez la plupart
des animaux ou des plantes, le sexe biologique d'un organisme correspond à l'un
des deux types distincts d'anatomie de reproduction qui se développent pour la
production de petites ou grandes cellules sexuelles - le sperme et les œufs,
respectivement - et les fonctions biologiques associées à la reproduction
sexuelle. »
« Chez les humains, l'anatomie de la reproduction est sans
ambiguïté masculine ou féminine à la naissance plus de 99,98 % du temps »,
écrivent-ils. « La fonction évolutive de ces deux anatomies est d'aider à la
reproduction via la fusion du sperme et des ovules. »
« Aucun troisième type de cellule sexuelle n'existe chez les
humains, et il n'y a donc pas "d'éventail" sexuel ou de sexes
supplémentaires au-delà des hommes et des femmes », déclarent les biologistes.
« Le sexe est binaire. »
En outre, « l'existence de seulement deux sexes ne signifie
pas que le sexe n'est jamais ambigu », écrivent Hilton et Wright. « Mais les
individus intersexués sont extrêmement rares, et ils ne sont ni un troisième
sexe ni la preuve que le sexe est un « éventail/ un spectre » ou une «
construction sociale ». »
Les deux scientifiques expliquent ensuite que les « plus
vulnérables au déni sexuel sont les enfants » parce que « l'identité de genre »
au lieu du sexe biologique peut causer de la confusion. Les médicaments
bloquant la puberté et les "thérapies d'affirmation" qui renforcent
cette confusion peuvent contribuer à la dysphorie de genre, disent Hilton et
Wright.
Ils ajoutent que cette « pathologisation du comportement
atypique du sexe est extrêmement inquiétante et régressive. C'est
similaire à la thérapie de "conversion" gay, sauf que ce sont
maintenant les corps au lieu des esprits qui sont convertis pour amener les
enfants à un alignement "approprié" avec eux-mêmes. »
En conclusion, ils déclarent : « Le temps de la politesse sur
cette question est passé. Les biologistes et les professionnels de la santé
doivent défendre la réalité empirique du sexe biologique. Lorsque les
institutions scientifiques faisant autorité ignorent ou nient les faits
empiriques au nom de l'accommodement social, c'est une trahison flagrante de la
communauté scientifique qu'elles représentent. Cela sape la confiance du public
dans la science, et c'est dangereusement nocif pour les plus vulnérables. »
Colin Wright est biologiste évolutionniste à Penn State. Emma
Hilton est biologiste du développement à l'Université de Manchester.
Version française Claude
Lopez-Ginisty
d'après